Les différents fonds disponibles
dans une assurance vie multisupports

Aujourd’hui, la quasi-totalité des contrats d’assurance vie commercialisés sont désormais des contrats dits « multisupports ». Ils comportent un fonds euro et une gamme plus ou moins étendue d’unités de compte.

Le fonds euro protège le capital de l’épargnant, mais son rendement est faible. Selon France Assureurs (ex-Fédération française de l'assurance), en 2021, le rendement moyen des fonds euro s'est élevé à 1,3 % (net de frais de gestion, mais avant prélèvements sociaux de 17,2 %). Un taux inchangé par rapport à 2020. Dans le même temps, l'inflation a atteint 1,6 %, ce qui signifie que le capital placé a perdu un peu de sa valeur. En 2022, le rendement des fonds euro a néanmoins augmenté pour atteindre, toujours selon France Assureurs, 2 %. 

A contrario, les unités de compte n’offrent aucune garantie du capital investi, leur valeur fluctuant au grès des marchés. Pour autant, elles sont susceptibles de générer un rendement supérieur à celui des fonds euro.

 

Les grandes familles d’unités de compte en assurance vie 

Les unités de compte peuvent être divisées en 3 familles principales :

  • Les unités de compte mobilières : soit des actions, des obligations, des parts de fonds collectifs (actions, obligation, mixte, indiciels etc.) ;
  • Les unités de comptes immobilières, soit des parts de sociétés civiles de placement immobilier (SCPI), d’organismes de placement collectif en immobilier (OPCI) ou de sociétés civiles immobilières (SCI) ;
  • Les unités de compte monétaires, soit des titres de créance à échéance très courte tels que les bons du Trésor (émis par l’État), les billets de trésorerie (émis par des entreprises), ou les certificats de dépôts (émis par des établissements financiers).

Depuis plusieurs années, les épargnants, confrontés à la faiblesse des rendements des fonds euro, ont tendance à privilégier les unités de compte. Parmi les options proposées, ils s’orientent plutôt vers les fonds qu’ils soient mobilier ou mobilier. Des centaines de fonds sont disponibles sur le marché.

Les fonds actions

Les supports en actions cotées, représentatifs de fonds collectifs (SICAV, fonds communs de placement…) constituent l’un des placements les risqués puisque directement corrélé à l’évolution des marchés financiers. Les fonds d’actions peuvent cibler une zone géographique (par exemple l’Europe, les États-Unis…) ou un secteur (les biotechnologies ou la santé par exemple), mais rien ne les empêche d’investir à l’échelle mondiale dans une multitude de secteurs économiques. De plus en plus de contrats intègrent désormais des ETF, ou trackers, permettant de répliquer l’évolution d’indices boursiers à des coûts plus faibles, en offrant une très large diversification en un seul support.

Les fonds d’obligations

Les fonds d’obligations investissent principalement dans des titres à taux fixes tels que les obligations d’entreprise, obligations d’État, obligations de qualité et obligations à haut rendement. Les obligations sont généralement moins volatiles que les actions, étant donné que leurs émetteurs s’engagent à rembourser à la date d’échéance le capital que vous avez investi. Dans la majorité des cas, les obligations offrent un rendement fixe. S’ils sont moins risqués, ces fonds sont cependant exposés au risque de taux. La valeur de ces produits financiers évoluent en effet dans le sens inverse des taux d’intérêt des marchés financiers. Lorsque ces taux remontent, la valeur des obligations diminue mécaniquement.

Les fonds de private equity

Le capital-investissement, qui consiste à prendre des participations dans des sociétés non cotées en bourse, attire de plus en plus les épargnants. Ces fonds, longtemps accessibles uniquement aux investisseurs professionnels, sont réputés pour offrir de bons rendements sur le long terme (plus de 10 % par an). Cependant, ils comportent aussi un risque, car leur valeur dépend de la situation financière des entreprises qu'ils détiennent en portefeuille.

Les fonds immobiliers

Les fonds immobiliers sont appréciés des assureurs comme des épargnants pour la protection qu’ils sont censés apporter. La pierre jouit en effet du statut de « valeur refuge » qui résiste aux aléas des marchés boursiers. De plus, l’immobilier est considéré comme un bon rempart contre l’inflation puisque les loyers augmentent quasiment au même rythme que les prix. Et, en cas de baisse des prix de l’immobilier, les actifs (logements résidentiels, commerces ou bureaux) continuent de rapporter des revenus réguliers.
Face à la demande croissante pour ce type de placements, assureurs et sociétés de gestion ont largement élargi l’offre de fonds ces dernières années. Ainsi, l’épargnant a le choix entre des sociétés civiles de placement immobilier (SCPI), qui investissent principalement dans des bureaux et locaux d’activité ; des organismes de placement collectif en immobilier (OPCI) qui investissent à la fois en immobilier physique et en valeurs mobilières cotées, ce qui les rend plus volatiles ; et des sociétés civiles immobilières (SCI), qui mixent généralement immobilier professionnel et habitation.

Les fonds structurés

Les produits structurés sont des instruments financiers qui offrent un gain prédéfini si une condition est remplie. Par exemple, un produit structuré peut garantir un gain de 7 % si un indice boursier ne baisse pas ou augmente au bout d'un an. Ces produits sont adaptés aux investisseurs qui veulent profiter de la Bourse avec un rendement limité et un risque de perte en capital. Les produits structurés sont aussi sensibles à la volatilité, c'est-à-dire aux fluctuations des marchés financiers. Une volatilité élevée peut permettre de proposer des coupons de plus de 10 % par an, mais il faut être attentif au sous-jacent choisi. Le sous-jacent est l'indice boursier ou l'action qui sert de référence pour le produit structuré. Si le sous-jacent chute de plus de 30 % ou 40 %, l'investisseur perd alors tout ou partie de son capital. De plus, les produits structurés nécessitent un engagement de longue durée, souvent huit ans ou plus.

Les fonds durables

Les fonds responsables et durables, qui appliquent les principes de l'investissement socialement responsable (ISR), sont de plus en plus offerts par les établissements financiers. Ces fonds ont généralement une performance comparable ou supérieure à celle des fonds traditionnels, selon les études. En effet, le critère ISR permet aux gérants d'éliminer les entreprises qui présentent des problèmes de gouvernance ou de réputation.

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