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Les produits commercialisés par CORUM L'Épargne sont des investissements long terme qui n’offrent aucune garantie de rendement ou de performance et présentent un risque de perte en capital et de liquidité. Les revenus ne sont pas garantis et dépendent de l’évolution du marché immobilier et financier et du cours des devises. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.

 

 

Les critères ESG dans l’assurance vie

Les contrats d’assurance vie permettent aux souscripteurs d’investir leur capital dans des supports d’épargne. Il y en a de deux types : les contrats multisupports où le capital est réparti entre plusieurs supports qui génèrent des revenus garantis (fonds en euros) ou non garantis (unités de compte ou UC) ; et les contrats monosupports où le capital est investi dans un seul type de fonds, en euros. De plus en plus d’épargnants cherchent à aligner leurs choix financiers avec leurs valeurs personnelles et leur engagement en faveur du développement durable. Voilà pourquoi les critères ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance) sont devenus un aspect essentiel dans le domaine des investissements. Depuis le 1er janvier 2020, les compagnies d’assurance sont dans l’obligation de proposer au moins un fonds vert aux épargnants. 

 

L’Investissement socialement responsable (ISR) au sein de l’assurance vie

Les compagnies d’assurance ont longtemps investi les primes perçues dans des actifs financiers classiques tels que les actions et les obligations en se souciant essentiellement du rapport risque-rendement. Toutefois, avec la montée en puissance des préoccupations environnementales et sociales, de plus en plus de sociétés de placement et de gestion de solutions d’épargne ont choisi d’intégrer aussi des critères ESG dans leurs décisions d’investissement.

L’Investissement socialement responsable (ISR) est une approche d’investissement qui prend en compte à la fois les aspects financiers et extra-financiers des entreprises. Plus concrètement, il vise à générer des rendements financiers tout en intégrant des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans les placements sélectionnés. L’ISR favorise les entreprises qui adoptent des pratiques durables et responsables, tout en excluant ou en réduisant l’exposition aux activités controversées ou nuisibles à l’environnement et à la société.

L’intégration d’au moins un fonds solidaire dans les plans d’épargne d’entreprises est une obligation instaurée en 2010. Cette obligation s’est ultérieurement étendue aux Perco (plans d’épargne pour la retraite collective). En revanche, les contrats d’assurance vie n’étaient pas encore concernés. La réforme date de 2020, date à partir de laquelle l’assurance vie a dû à son tour encourager la finance verte.

Le système ESG a pour vocation d’évaluer les différents fonds d’investissement sur des critères qui ne se limitent pas aux performances financières. Il permet donc une analyse des risques non économiques.

L’autorité des marchés financiers ou AMF a décidé d’articuler une grande partie de sa stratégie 2018-2022 autour la finance durable. Si l’aspect économique occupe naturellement une place prépondérante dans les évaluations, de nouveaux critères sont désormais intégrés aux analyses. Ils s’ajoutent aux caractéristiques habituelles telles que les perspectives de croissance du fonds, son potentiel de rendement, la stratégie de gestion financière et autres facteurs.

 

Quels sont les avantages de L’Investissement socialement responsable ?

L’ISR présente de nombreux avantages, tant pour les épargnants individuels que pour la société dans son ensemble :

  • Une corrélation entre décisions financières et valeurs personnelles : l’ISR permet aux épargnants de ne choisir que des investissements qui correspondent à leurs convictions éthiques. Ainsi, les épargnants peuvent soutenir des entreprises qui adoptent des pratiques responsables et contribuent positivement à la société.
  • Une meilleure gestion des risques : les entreprises qui intègrent des critères ESG dans leur stratégie sont souvent mieux préparées à faire face aux risques futurs. Par exemple, en évaluant les aspects environnementaux, sociaux et de gouvernance, les épargnants peuvent identifier les entreprises qui gèrent efficacement les risques liés aux changements climatiques, aux conflits sociaux, etc. Les risques ne sont pas pour autant éliminés.
  • Une meilleure adaptabilité pour un rendement accru : en privilégiant les entreprises qui intègrent des critères ESG, les épargnants peuvent potentiellement obtenir des rendements supérieurs, car ces entreprises sont mieux positionnées pour saisir les occasions liées à la transition vers une économie durable.
  • Un impact positif sur la société et l’environnement : en investissant dans des entreprises qui adoptent des pratiques durables, les épargnants peuvent avoir un impact positif sur la société et l’environnement. Ils peuvent soutenir des initiatives visant à réduire les émissions de carbone, promouvoir l’égalité des chances, favoriser la diversité et l’inclusion, soutenir les droits de l’homme, etc. Qui plus est, en favorisant les entreprises qui respectent des critères ESG, les épargnants envoient un signal fort aux marchés et aux régulateurs, les encourageant à adopter des politiques et des mesures visant à améliorer la durabilité des pratiques commerciales.

 

Quelles sont les 3 méthodes de sélection ISR ?

Les trois méthodes de sélection couramment utilisées dans l’Investissement socialement responsable (ISR) sont les suivantes :

  • L’approche « best-in-class » : cela consiste à sélectionner les entreprises qui se démarquent parmi leur secteur d’activité relatif aux pratiques environnementales, sociales et de gouvernance (ESG). Les entreprises sont évaluées selon des critères spécifiques et comparées à leurs pairs. Les meilleures entreprises en matière de performance ESG sont alors choisies pour l’investissement.
  • La politique d’exclusion : ce mode de sélection consiste à exclure de l’univers d’investissement les entreprises qui sont impliquées dans des activités considérées comme controversées ou nuisibles à la société ou l’environnement (les armes, le tabac, les énergies fossiles, les jeux d’argent, etc.). L’objectif est d’éviter de soutenir financièrement des structures dont les activités sont jugées incompatibles avec les valeurs éthiques ou les objectifs de durabilité.
  • L’activisme actionnarial : Cette méthode implique d’utiliser le pouvoir de l’actionnaire pour influencer les pratiques des entreprises dans lesquelles il investit. Les épargnants engagés adoptent alors une approche proactive, en utilisant leurs droits de vote lors des assemblées générales, pour faire pression en faveur de changements positifs sur les questions ESG.

 

Les critères ESG dans l’assurance vie

Les trois lettres E, S et G reflètent chacune une préoccupation particulière au sein de l’assurance vie. Chacune d’elles intègre des considérations spécifiques, telles que des aspects environnementaux, sociaux et de gouvernance.

 

Les critères ESG environnementaux de l’assurance vie

Les critères ESG environnementaux mettent l’accent sur l’impact des activités économiques sur l’environnement. Ils englobent des éléments tels que la réduction des émissions de carbone, la préservation des ressources naturelles ou la gestion responsable des déchets. Dans ce contexte, les compagnies d’assurance doivent prendre en compte les pratiques environnementales des entreprises dans lesquelles elles investissent, à commencer par leur engagement en faveur de la transition vers une économie plus durable.

 

Les critères ESG sociaux de l’assurance vie

Les critères ESG sociaux portent sur les relations entre les entreprises et leurs parties prenantes, notamment les employés, les clients et les communautés locales. Cela concerne plutôt des sujets tels que les droits de l’homme, les conditions de travail équitables, la santé et la sécurité des employés, ainsi que l’engagement social de l’entreprise.

 

Les critères ESG de gouvernance de l’assurance vie

Les critères ESG de gouvernance évaluent la manière dont une entreprise est gérée, notamment sur le plan de la transparence, de la responsabilité et de la gestion des risques. Ils portent également sur la composition et l’indépendance du conseil d’administration, ainsi que sur les mécanismes de contrôle et de vérification mis en place.

En considérant les critères ESG, environnementaux, sociaux et de gouvernance, les épargnants peuvent contribuer à la construction d’un avenir plus durable tout en sécurisant leur avenir financier à long terme.