Fin du PER pour les mineurs : quelles solutions pour préparer l’avenir de vos enfants dès aujourd’hui ?

Depuis le 1ᵉʳ janvier 2024, l’ouverture ou l’alimentation d’un PER (Plan d’Épargne Retraite) au nom d’un enfant mineur n’est plus possible en France(1). Cette réforme, mise en place tacitement via la loi de finances 2024, marque donc la fin d’une stratégie plébiscitée par de nombreux parents : défiscaliser dès le plus jeune âge tout en anticipant la retraite des enfants. Cependant, d’autres solutions existent pour continuer à préparer l’avenir de vos enfants.
Pourquoi la suppression du PER pour les mineurs ?
Jusqu’en décembre 2023, les parents pouvaient ouvrir un PER au nom de leur enfant mineur et bénéficier ainsi d’une déduction fiscale sur l’impôt de l’année suivante, via le plafond retraite de l’enfant, tout en lui constituant un capital bloqué pour la retraite ou l’achat d’un logement (le PER pouvant être exceptionnellement débloqué pour l’achat d’une résidence principale).
Or, la loi de finances 2024 a décidé de limiter l’accès au PER aux seules personnes majeures.
Notons cependant que les PER existants peuvent rester ouverts. Il est désormais interdit d’y verser de nouveaux fonds ou d’ouvrir un PER tant que l’enfant n’a pas atteint la majorité.
Le PEAC : alternative verte et ciblée
En parallèle, un nouveau dispositif est né : le Plan Épargne Avenir Climat (PEAC), entré en vigueur le 1ᵉʳ juillet 2024.
- Pour qui ? Les jeunes de moins de 21 ans, le contrat pouvant être ouvert dès la naissance par leurs parents.
- Quel plafond ? Jusqu’à 22 950 €, identique à celui du Livret A.
- Quelle fiscalité ? Les gains sont exonérés d’impôt sur le revenu et de prélèvements sociaux.
- Blocage ferme : Le retrait est possible uniquement après 5 ans de détention du contrat ET les 18 ans révolus, sauf cas exceptionnels (invalidité, décès d’un parent).
- Quelle durée maximale ? Le plan est clôturé au plus tard à 30 ans.
- Pourquoi responsable ? Les fonds sont investis dans des supports labellisés ISR ou verts, orientés vers le financement de la transition écologique et soumis à une sécurisation progressive de l’épargne à l’approche de la majorité, garantissant une gestion prudente et durable.
Attention : même si c’est un produit avec un peu de fluctuations, l’argent investi n’est pas garanti.
Assurance vie pour mineurs : pour plus de souplesse
En parallèle, l’assurance vie demeure une solution extrêmement flexible pour préparer l’avenir de vos enfants :
- L’ouverture peut se faire dès la naissance.
- Il n’y a aucun plafond : possibilité de faire des versements libres et de choisir ses placements (fonds en euros sécurisés, épargne en actions, en obligations ou en immobilier).
- Disponibilité de l'épargne, sans blocage imposé.
- Fiscalité spécifique à partir des 8 ans du contrat.
Il s’agit donc d’un placement plus souple que le PEAC, mais sans avantage fiscal immédiat sur les versements (contrairement au PER, aujourd’hui réservé aux adultes).
La fin du PER pour les mineurs marque un tournant dans les stratégies d’épargne des familles. Mais elle ne doit pas être vécue comme une impasse. Entre le PEAC, orienté vers l’investissement durable, ou les livrets réglementés (Livret A, Livret Jeune…) à capital garanti mais peu rémunérateurs, il existe des alternatives, capables de s’adapter à votre situation et aux projets de vos enfants.
Parmi elles, l’assurance vie se distingue par sa souplesse, son adaptabilité aux différents profils d’épargnants, et sa capacité à conjuguer sécurité (avec le fonds euros) et potentiel de performance sur le long terme.
Chez CORUM L’Épargne, le contrat CORUM Life est une assurance vie claire, transparente et accessible dès 50 €, permettant d’investir dans l’économie réelle (immobilier, obligations d’entreprises…), tout en gardant la main sur vos versements. Une solution qui peut s’envisager pour transmettre à vos enfants un capital, dans un cadre fiscal optimisé.
(1) https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F36526/0?idFicheParent=F34982&utm
CORUM Life est un contrat composé d'un fonds euro et d'unités de compte. Contrairement au fonds euro qui garantit le capital diminué des frais de gestion, les unités de compte sont sujettes à des fluctuations, à la hausse ou à la baisse. Elles présentent des risques de perte en capital dépendant en particulier de l’évolution des marchés financiers ou immobiliers. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.
Par
Faustine RIOT