La croissance démographique, le vieillissement, l’épargne retraite : quel horizon pour les PER ?

 

C’est un fait : la France vieillit. Or, à mesure que l’espérance de vie s’allonge et que le ratio entre actifs et retraités se resserre, le système de retraite public se trouve sous forte pression. Dans ce contexte, l’épargne individuelle, notamment via les Plans d’Épargne Retraite (PER), apparaît plus que jamais comme une pièce maîtresse du puzzle financier.

 

Le constat démographique  

 

Depuis plusieurs décennies, la population française se transforme. L’espérance de vie progresse régulièrement. À titre d’exemple, en 2024, une femme à 60 ans peut s’attendre à vivre encore 27,8 années en moyenne (1). Pour les hommes, les progrès sont également sensibles. Or, ce gain de longévité — s’il est un progrès social — entraîne mécaniquement un allongement de la durée de retraite à financer.

Parallèlement, le rapport entre le nombre d’actifs et celui de bénéficiaires de pensions se dégrade. Pour preuve, en 2022, la France comptait environ 30,1 millions de cotisants pour 17,0 millions de retraités (2). Autrement dit, un peu moins de 1,8 actif pour chaque retraité. Et les projections sont encore plus alarmantes : selon l’Insee, d’ici 2060, on pourrait n’avoir plus que 1,5 actif pour chaque inactif de 60 ans ou plus. (3)  

Cette dégradation du ratio actifs/retraités traduit une fragilité structurelle du système de retraite par répartition — davantage qu’une conjoncture, surtout dans un contexte où les responsabilités budgétaires publiques s’alourdissent, et où les réformes se succèdent pour tenter de préserver l’équilibre financier.

 

Quels enjeux pour les épargnants ?

 

Quand le système par répartition est sous tension, l’épargnant individuel doit penser à l’horizon long. Pour beaucoup, la retraite ne pourra plus simplement être un « arrêt de l’activité » financé par des cotisations tierces : il faudra se préparer un complément financier.

Cette urgence se lit de deux façons :

  • D’abord, la retraite publique pourrait être soumise à de nouvelles contraintes (réduction de la pension, recul de l’âge, pression fiscale).  
  • Ensuite, vivre plus longtemps signifie aussi que le capital accumulé devra couvrir une durée plus grande — donc nécessiter une capacité de rendement sur un terme plus long.

Le réflexe « je mets de côté un peu chaque mois » n’est plus suffisant ; il faut un mécanisme structuré et dédié à ce projet. C’est là qu’intervient l’intérêt du PER (Plan d’Épargne Retraite).

 

Le rôle du PER  

 

Fonctionnement et fiscalité à l’entrée

 

Le PER a été instauré par la loi Pacte afin d’encourager l’épargne retraite. Il permet — sous certaines conditions — de déduire les versements effectués de son revenu imposable, dans les limites des plafonds en vigueur. Cette déduction incitative rend donc ce produit particulièrement attractif pour les contribuables fortement imposés pendant la vie active.

À la sortie, l’épargne accumulée peut être restituée en capital, en rente viagère, ou une combinaison des deux. Toutefois, si l’on a bénéficié de la déduction fiscale à l’entrée, les sommes retirées sont soumises à l’impôt sur le revenu (ce qui peut se révéler intéressant si l’on anticipe une baisse du niveau de revenus à la retraite). Si l’on renonce à la déduction à l’entrée, on peut en revanche opter pour une imposition plus favorable à la sortie : c’est une option intéressante pour les profils qui estiment que leur fiscalité à la retraite pourrait être plus lourde.

 

Adaptabilité aux différents profils

 

L’un des atouts majeurs du PER est sa flexibilité :

  • Versements libres ou réguliers selon les capacités financières de l’épargnant ;
  • Transférabilité : il est possible de rapatrier l’épargne d’un ancien produit retraite vers un nouveau PER ;
  • Option de sortie modulable : capital, rente, mixte ;
  • Modes de gestion diversifiés : gestion libre, gestion pilotée selon un horizon retraite, etc.

Cette adaptabilité le rend utilisable par des profils très variés : du salarié prévoyant au professionnel indépendant.

 

Limites et précautions

 

Sur le PER certains points requièrent cependant une certaine vigilance :

  • L’épargne est verrouillée jusqu’à la retraite, sauf cas exceptionnels (achat de la résidence principale, décès, invalidité…).
  • Des frais existent et peuvent peser sur le rendement : frais d’entrée, frais de gestion, coût des arbitrages.  
  • Le capital n’est généralement pas garanti : les unités de compte (actions, immobilier, obligations) fluctuent.  
  • Il faut un horizon de temps suffisamment long pour que l’effet de capitalisation joue pleinement et que ce placement affiche son plein potentiel.  

 

Focus CORUM L’Épargne et PERLife

 

Le PER de CORUM L’Épargne, PERLife, combine immobilier (via les SCPI maison), fonds obligataires, actions et une part de fonds euros. Concrètement, jusqu’à 55 % peuvent être investis en SCPI, 25 % en fonds euros et le reste en obligations et actions.  

À cela s’ajoute un vrai choix : gestion libre - « à la carte » - pour les investisseurs autonomes, ou formules préconçues pour ceux qui préfèrent déléguer.

L’intérêt ? D’abord, la fiscalité propre à tout PER, avec la déduction des versements pour les contribuables imposés (dans la limite des plafonds légaux). Ensuite, l’accès direct à l’expertise de CORUM L’Épargne dans l’immobilier et l’obligataire, pour diversifier autrement qu’avec des actions. Enfin, une souplesse bienvenue, qui permet d’adapter sa stratégie au fil du temps.

À qui ce produit s’adresse-t-il ? Aux épargnants prêts à accepter une part de risque pour chercher du rendement et ayant envie de s’engager sur le long terme pour leur retraite. PERLife est accessible dès 50 euros seulement.  

 

La France entre dans une ère où les équilibres démographiques ne sont plus favorables au système par répartition classique. Pour l’épargnant, cela fait de l’anticipation une nécessité. Le PER, avec ses possibilités fiscales et son caractère dédié, offre une réponse pertinente. Parmi les options proposées sur le marché, PERLife de CORUM L’Épargne se distingue par sa capacité à intégrer l’immobilier via les SCPI, combinée à des fonds obligataires et des actions, et par une gestion flexible. Certes, ce n’est pas un produit sans risque, mais son positionnement et sa cohérence en font un choix à considérer sérieusement dans une stratégie retraite diversifiée.

 

(1) Insee, Espérance de vie à 60 ans, 2024

(2) Insee, Cotisants, retraités et rapport démographique, 2022

(3) Insee, Projections à l’horizon 2060

 

CORUM PERLife est un plan d'épargne retraite composé d’un fonds euro et d’unités de compte. Contrairement au fonds euro qui garantit le capital diminué des frais de gestion, les unités de compte sont sujettes à des fluctuations, à la hausse ou à la baisse. Elles présentent des risques de perte en capital dépendant en particulier de l’évolution des marchés financiers ou immobiliers. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. 

 

Par

Faustine RIOT