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Les produits commercialisés par CORUM L'Épargne sont des investissements long terme qui n’offrent aucune garantie de rendement ou de performance et présentent un risque de perte en capital et de liquidité. Les revenus ne sont pas garantis et dépendent de l’évolution du marché immobilier et financier et du cours des devises. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.

 

 

Courtier en assurance

Le courtier en assurance agit comme un intermédiaire dans le conseil et la commercialisation de produits d’assurance entre un client final et un panel d’assureurs. Sa mission est d’accompagner ses clients de A à Z. 

Dans certains cas, le courtier en assurance est mandaté par un client pour l’ouverture d’un contrat d’assurance vie. La première étape du courtier consiste alors à réexpliquer à son client les spécificités et le fonctionnement d’une assurance vie. Ensuite, il procède au bilan patrimonial pour comprendre ses besoins et ses attentes. Après avoir évalué avec lui l’objectif du placement et son appétence au risque, le courtier en assurance procède à une étude comparative des offres proposées chez les différents assureurs. Sa connaissance approfondie du marché de l’assurance vie, de son actualité, de ses évolutions et de ses acteurs lui permet de proposer une offre adaptée au profil épargnant de chacun de ses clients. Son expertise professionnelle représente un atout pour tout épargnant non-familier des placements financiers. Sa vision d’ensemble lui permet de préconiser une offre d’assurance vie et un type de gestion adéquats au projet de son client. Vient ensuite la signature du contrat retenu. Le courtier analyse chaque ligne et chaque clause du document que son client s’apprête à signer, lui garantissant ainsi la plus grande transparence possible. Sa mission consiste également à accompagner son client pendant toute la durée de l’investissement, le conseillant lors des différents actes de gestion tels que les versements complémentaires, les rachats, les arbitrages, les changements de clause bénéficiaire…   

Pour commercialiser des produits d’assurance, le courtier doit être référencé auprès de l’ORIAS (organisme pour le registre unique des intermédiaires en assurance, banque et finance). Cet organisme permet aux épargnants de vérifier sa présence dans le registre qui répertorie tous les experts du domaine. Les courtiers sont alors régulés par l’ACPR (Autorité de contrôle prudentiel et de résolution). 

Par ailleurs, certains courtiers en assurance vie ont une deuxième fonction, celle de conseiller en investissement financier (CIF), pour leur permettre de proposer d’autres produits de placement financier à leurs clients. A ce titre, ils doivent être membres d’une association professionnelle agréée par l’autorité des marchés financiers (AMF). Exemples d’associations : ANACOFI (Association nationale des conseils financiers), CNCGP (Chambre nationale des conseils en gestion de patrimoine), CNCEF Patrimoine (Organisation professionnelle des experts financiers), etc. 

Le courtier en assurance indépendant a le statut de commerçant et doit être inscrit au Registre du commerce et des sociétés. Il n’est pas lié par une exclusivité contractuelle à une ou plusieurs compagnies d’assurance et doit ainsi faire jouer la concurrence pour proposer le produit d’assurance qui correspond le mieux au besoin de son client. Il est soumis au respect du Code des assurances, ce qui induit des obligations d’information et des devoirs de conseil envers son client. Pour cela, la profession est contrôlée par les autorités publiques. 

En ce qui concerne les frais payés par le client, il faut différencier ceux prélevés par l’assureur au moment de la souscription (qui peuvent être liés au contrat et/ou aux fonds qui le composent), des frais prélevés au titre de l’accompagnement proposé par le courtier (honoraires). Sur le premier type de frais, l’assureur rétrocède une partie des frais prélevés au courtier. Quant au second, ils ne sont pas systématiquement appliqués au client.