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Les produits commercialisés par CORUM L'Épargne sont des investissements long terme qui n’offrent aucune garantie de rendement ou de performance et présentent un risque de perte en capital et de liquidité. Les revenus ne sont pas garantis et dépendent de l’évolution du marché immobilier et financier et du cours des devises. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.

 

 

Echelle de risque (unités de compte)

Lorsqu’un assuré investit son argent dans un contrat d’assurance vie, ce capital est distribué entre différents supports de placement. Cette répartition constitue ce qu’on appelle une “allocation d’actifs”. L’objectif étant d’essayer de retirer des bénéfices grâce au portefeuille de titres, il est essentiel de bien évaluer les risques propres à chaque famille de support. Différents indicateurs ont ainsi été mis en place pour guider les épargnants en amont du choix de cette allocation d’actifs. L’échelle de risque fait partie des outils à considérer afin d’évaluer l’adéquation du placement avec le profil investisseur et l’objectif d’épargne.

 

Qu’est-ce que l’échelle de risque et à quoi ça sert ?

Dans l’univers des fonds d’investissement, comme ceux disponibles au sein d’un contrat d’assurance-vie, on utilise le Synthetic Risk and Reward Indicator ou SRRI (indicateur synthétique de risque et de performance) pour aider les investisseurs à mesurer le niveau de risque correspondant à un produit d’investissement. Le SRRI ou échelle de risque est un outil standardisé. Cela signifie qu’il est commun à tous les fonds d’investissement. Cette échelle allant de 1 (produits peu risqués) à 7 (placements hautement risqués) est mise en place pour accompagner les néophytes mais aussi les investisseurs expérimentés dans le choix des produits financiers dans lesquels ils vont investir le capital de leur assurance vie.

Plus le SRRI d’un produit financier est élevé, plus le fonds est risqué. Autrement dit, l’assuré pourrait perdre une somme conséquente dans l’éventualité où le rendement de l’actif serait en baisse. En contrepartie, un SRRI important laisse présager des bénéfices potentiels plus élevés. 

L’échelle de risque est de ce fait établie afin de renseigner les investisseurs avant l’allocation de leurs actifs. Les produits peuvent être aisément comparés même s’ils sont de différente nature. D’autre part, l’échelle de risque permet aux assurés de vérifier la compatibilité d’un fonds d’investissement avec leur profil, en particulier leur tolérance au risque.

Bon à savoir : depuis 2011, l’échelle de risque fait partie des éléments obligatoirement inclus dans les documents d’informations clés investisseurs (DICI)  qui sont remis aux épargnants.

 

Echelle de risque : mode de calcul et classification 

Le SRRI d’un produit financier est fonction de sa volatilité, c’est-à-dire l’ampleur des évolutions de prix (hausse, stabilité, baisse) dans le temps. En assurance vie, l’échelle de risque est établie sur la base de la volatilité de l’actif sur les 5 dernières années. Cette volatilité est mesurée à intervalles réguliers (hebdomadairement, tous les 15 jours…) avant d’être annualisée. Cela permet de classer les produits financiers suivant le SRRI suivant :

  • niveau 1 = produits financiers dont la volatilité est inférieure à 0,5 %
  • niveau 2 = produits financiers dont la volatilité est située entre 0,5 % et 2 %
  • niveau 3 = produits financiers dont la volatilité est comprise entre 2 % et 5 %
  • niveau 4 = produits financiers dont la volatilité se situe entre 5 % et 10 %
  • niveau 5 = produits financiers dont la volatilité oscille entre 10 % et 15 %
  • niveau 6 = produits financiers dont la volatilité est de 15 % à 25 %
  • niveau 7 = produits financiers dont la volatilité est d’au moins 25 %.

Il faut comprendre que la volatilité d’un produit est un élément évolutif et qu’à ce titre, il est essentiel de procéder à une mise à jour régulière afin de garantir la fiabilité des informations fournies aux investisseurs.

 

Comment interpréter et utiliser l’échelle de risque ?

Un fonds d’investissement entièrement dénué de risques n’existe pas. En revanche, les risques peuvent être minimes, comme le SRRI le confirme. Dans les faits, le niveau 1 concerne essentiellement les fonds en euros à capital garanti, c’est-à-dire un produit grâce auquel l’assuré est certain de pouvoir récupérer une somme au moins égale au capital investi au terme de la période d’épargne. Les unités de compte (UC) à l’instar des obligations, des actions ou des parts de SCPI présentent des risques plus élevés dans la mesure où le capital n’est pas garanti. Cependant, ces UC ne sont pas forcément soumises à de fortes fluctuations. C’est pour cela qu’il est conseillé de se renseigner sur le classement des produits d’investissement en tenant compte du SRRI.

Le profil général d’investissement est un facteur à prendre en compte dans le cadre de l’allocation d’actifs.

Le profil “prudent” correspond à celui des investisseurs dont la priorité porte sur la sécurité de leur épargne. Ils privilégient les produits avec des taux d’intérêt assez faibles mais qui garantissent un minimum de bénéfices. Ce profil correspond également aux assurés qui envisagent de récupérer leur épargne à court terme, soit au bout de 2 ans maximum. Les actifs classés 1 à 2 sur le SRRI sont alors ceux qui conviennent le mieux. 

Un profil “équilibré” possède une appétence au risque plus élevée, à condition que les risques en question soient limités. Dans un contrat d’assurance vie multisupports, les produits qui correspondent aux niveaux 2 à 3 sur l’échelle de risque sont les plus cohérents avec ce profil qui cible avant tout la stabilité et la performance. Un horizon d’épargne à moyen terme est plus cohérent avec ce profil.

Le profil “dynamique” cible une valorisation optimale du placement. Dans l’optique d’augmenter les perspectives de réaliser une plus-value, l’assuré accepte de faire face à des risques accrus. Les actions représentent une proportion plus conséquente dans son portefeuille d’actifs. Avec un profil dynamique, l’épargnant peut investir dans des produits de SRRI 4-6 sur une durée moyenne de 8 à 10 ans.

Le profil “offensif” correspond essentiellement aux épargnants désireux d’investir dans un marché offrant théoriquement un excellent niveau de rentabilité. Ce type d’investisseur tend à privilégier les produits classés 6 à 7 sur l’échelle de risque, le placement étant réalisé sur le long terme.

Afin d’optimiser la gestion du portefeuille, il est recommandé de miser sur la diversification des actifs. Cela permet d’équilibrer les risques et les gains potentiels.