Pictos/Green/attention2

 

Les produits commercialisés par CORUM L'Épargne sont des investissements long terme qui n’offrent aucune garantie de rendement ou de performance et présentent un risque de perte en capital et de liquidité. Les revenus ne sont pas garantis et dépendent de l’évolution du marché immobilier et financier et du cours des devises. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.

 

 

ETF

Les épargnants qui souhaitent placer leur argent disposent de nombreuses options. Ils peuvent opter pour des placements collectifs gérés par une société de gestion qui prend en charge les achats et les reventes des titres du fonds. L’un de ces placements collectifs est l’ETF (Exchange Traded Fund), également connu sous le nom de tracker, qui suit l’évolution d’un indice boursier tel que le Nasdaq, le MSCI ou le CAC 40. L’ETF reflète les hausses et les baisses de cet indice.

 

Définition de l’Exchange Traded Fund

Un tracker est un fonds indiciel, ce qui signifie qu’il suit les performances d’un indice boursier, en reflétant ses hausses et ses baisses. L’indice est répliqué par le tracker. Chaque ETF est émis et géré par une société de gestion, qui doit obtenir l’agrément des autorités compétentes, telles que l’AMF (Autorité des marchés financiers), pour pouvoir opérer. Si cette société ne respecte pas les conditions d’agrément, celui-ci peut lui être retiré.

Les ETF sont cotés en temps réel et suivent les évolutions de l’indice boursier de référence. Cela permet aux épargnants d’acheter ou de vendre des trackers à tout moment de la journée, en passant un ordre de bourse grâce à un intermédiaire financier (banque, courtier ou entreprise d’investissement). Le prix de chaque ordre est déterminé par l’épargnant. La société de gestion enregistre tous les ordres, qu’ils soient à l’achat ou à la vente, et est supervisée par un dépositaire indépendant qui vérifie les titres du fonds concerné.

Il existe de nombreux types de trackers, ce qui implique plusieurs modes de fonctionnement :

  • Les ETF sur indices de marché suivent la performance des indices de type actions (CAC 40 par exemple), d’obligations ou des indices d’un marché spécifique comme la banque, l’or ou l’énergie.
  • Les ETF sur indice de stratégie. Lorsqu’ils se fondent sur des indices de stratégie, les trackers suivent les tendances d’indices boursiers qui fonctionnent selon des stratégies de placement complexes. Ces ETF sont de ce fait adaptés aux épargnants justifiant d’une solide connaissance des marchés boursiers et financiers.
  • Les ETF avec possibilité d’effet de levier suivent les mouvements, à la hausse comme à la baisse, de l’indice de référence. Cela signifie que les gains sont potentiellement plus conséquents. L’effet de levier inversé implique que les performances du tracker résultent de la baisse de l’indice de référence. Les risques de perte en capital sont automatiquement augmentés.

 

Les avantages des ETF

Les ETF optimisent la diversification du portefeuille d’actifs de l’épargnant. Ils offrent donc accès à des titres émis dans différents pays. L’épargnant peut investir dans des trackers émis en France, en Europe, aux États-Unis ou ailleurs. L’épargnant a également la perspective de se concentrer sur un marché spécifique en fonction de sa stratégie d’investissement.

La cotation continue des ETF est un autre avantage. En effet, l’épargnant n’est pas obligé d’attendre un instant ou une date précise pour réaliser des transactions (achats ou ventes). S’il estime que la cotation lui convient, il est libre de soumettre un ordre en bourse dès qu’il le souhaite.

Il faut également savoir que les ETF sont des placements collectifs. Les apports (capitaux) des différents épargnants sont mis en commun avant d’être investis dans des produits financiers. Ce mécanisme offre l’avantage d’une meilleure sécurité dans la mesure où les risques sont mutualisés. De plus, les épargnants disposant d’un fonds modeste ont la possibilité d’investir puisque la mise initiale nécessaire est moins conséquente que dans le cas d’un placement individuel.

Les ETF permettent aux épargnants de réaliser des bénéfices potentiels basés sur les performances des indices boursiers, sans être obligés de gérer eux-mêmes des placements cotés. Des experts des marchés financiers s’occupent de la gestion du fonds, offrant ainsi aux épargnants l’avantage d’un accompagnement de qualité.

Comme dans tout fonds de placement collectif, la société de gestion du fonds est distincte du dépositaire. La sécurité est ainsi accrue puisque des professionnels indépendants veillent aux intérêts des épargnants, conformément aux réglementations en vigueur.

 

Investir dans des trackers : quels sont les risques ?

Investir dans des ETF comporte des risques, notamment en termes de volatilité. Celle-ci est liée aux fluctuations de l’indice boursier suivi par le tracker. Il est important de prendre en compte les écarts de variation : plus ils sont importants, plus le marché est volatil. Cela peut être à la fois avantageux et risqué. En effet, une forte hausse de l’indice peut offrir des perspectives de rentabilité intéressantes pour l’épargnant. Cependant, une baisse importante peut également entraîner des pertes.

Dans le cas des ETF à effet de levier et à effet de levier inversé, ce risque est décuplé puisque les performances du sous-jacent coté en bourse sont multipliées, à la hausse comme à la baisse.

Les trackers cotés dans une devise étrangère sont soumis à la fois au risque de volatilité de l’indice et au risque de change. La performance de la devise étrangère est prise en compte et peut affecter l’investissement, que ce soit à la hausse ou à la baisse. Les devises stables offrent une meilleure sécurité, tandis que les devises plus volatiles peuvent offrir des perspectives de performance élevées. Cependant, il ne faut pas écarter le risque de perdre tout ou partie du capital investi en cas de dépréciation de la devise étrangère. 

Les ETF cherchent à répliquer fidèlement un indice boursier. Pour autant, il subsiste le risque qu’ils ne reflètent pas la réalité. Le « tracking error », qui signifie que la réplication du tracker ne suit pas celle de l’indice de référence, constitue un autre risque des ETF. Un écart plus ou moins conséquent est alors observé. Ce risque est relativement courant dans la mesure où le suivi d’un indice boursier est complexe. Il est accru lorsque l’indice suivi par l’ETF comprend un nombre important de valeurs.

Il existe des trackers dits « exotiques » peu connus des épargnants et qualifiés ainsi par l’AMF en raison de leur spécificité. Leur capacité à répliquer l’évolution d’indices dans des marchés financiers étroits peut être limitée. De plus, leur liquidité peut être faible, ce qui peut rendre l’achat et la vente de titres plus difficile, même si les trackers sont cotés en continu.

 

Comment investir dans des trackers ?

L’option la plus simple pour acheter des parts (titres) d’ETF consiste à passer par un intermédiaire financier. Ce dernier doit posséder un agrément valide délivré par une autorité compétente. Il est possible de vérifier la validité de cet agrément en consultant les sites du REGAFI (registre des agents financiers), de l’ORIAS (Registre unique des intermédiaires en assurance, banque et finance) ou de l’AMF. L’achat des titres s’effectue sur le marché primaire, ce qui signifie que la société de gestion crée de nouvelles parts à chaque fois qu’un épargnant manifeste sa volonté d’acheter des titres. 

Il est également possible d’investir sur le marché secondaire, ce qui consiste à acheter des trackers directement en bourse. Les parts concernées sont celles qui sont déjà en circulation. Ce sont donc des parts d’ETF de seconde main. 

Les ETF, étant cotés en continu, peuvent être achetés et vendus à tout moment, tout comme les actions. Les ordres de vente et d’achat sont établis de la même manière que pour les actions, ce qui constitue un avantage pour les épargnants. 

Les trackers peuvent être nichés dans de nombreux types de supports. Certains sont accessibles aux détenteurs d’un compte-titre ordinaire, d’autres sont nichés dans les PEA (plan d’épargne en actions). Les détenteurs d’un contrat d’assurance vie ont aussi la perspective d’investir dans des ETF qui sont alors assimilés à la catégorie des unités de compte (UC). 

 

Quels sont les principaux ETF ?

Les Exchange Traded Funds offrent aux épargnants un large choix de produits d’investissement sur lesquels placer leur argent.

Dans la zone euro, il est par exemple envisageable d’investir dans des EMU (European Economic and Monetary Union). Ce type de trackers suit les capitalisations d’entreprises situées dans une dizaine de pays développés du secteur géographique de référence. Les variations du placement reposent ainsi sur les performances boursières de quelques centaines d’entreprises en Europe.

Les hedged trackers, ou trackers hedgés, sont constitués de produits qui ont la possibilité de préserver l’épargnant des risques de change. Les indices de référence se composent donc nécessairement d’actifs cotés dans une devise étrangère. Un ETF S&P 500 est par exemple coté en dollars américains. Il est donc sensible aux variations du cours EUR/USD. Afin de limiter les risques liés à la fluctuation du cours de change, certains émetteurs de titres misent sur les hedged trackers. Si l’investissement reste exposé aux risques du marché, le risque lié au change est couvert.

Des ETF respectueux des critères ESG (critères environnementaux, sociaux et de gouvernance) sont également disponibles. C’est le cas des trackers suivant les évolutions des indices MSCI World Select ESG Rating and Trend Leaders Net Return USD Index. Ces derniers suivent les performances des entreprises cotées en Bourse dont les performances extrafinancières (ESG) se révèlent solides.

 

ETF: les bonnes pratiques à connaître avant d’investir

Les trackers fonctionnent apparemment simplement puisque, en théorie, ils se contentent de répliquer un indice boursier. Dans les faits, leur fonctionnement est plus complexe. Un même marché financier peut en effet englober de multiples indices boursiers. Selon le secteur concerné, la réplication va se révéler plus simple ou plus complexe, ce qui risque d’induire l’épargnant en erreur. En outre, la dénomination de certains trackers prête à confusion. Les épargnants sont alors soumis à des prises de décision non adaptées.

En premier lieu, il faut garder à l’esprit que les ETF font l’objet d’une gestion passive. Ils cherchent continuellement à répliquer les performances d’un indice. Cependant, ils ne peuvent par surperformer, c’est-à-dire battre les performances de l’indice de référence.

Il est également essentiel de bien définir le profil de l’épargnant. Cela consiste à déterminer ses objectifs de placement : complément de revenu à la retraite, financement d’un projet, augmentation du patrimoine… Il faut aussi tenir compte de l’horizon de placement, autrement dit la durée de détention des parts d’ETF, avant de les revendre. Plus ce délai est long, plus les risques sont élevés. Dans le même temps, les perspectives de rentabiliser le placement sont aussi plus importantes. L’appétence au risque de l’épargnant doit également être évaluée. Jusqu’à quel point est-il prêt à risquer son capital ? Ces éléments contribuent à l’identification des ETF adéquats parmi ceux proposés par le fonds d’investissement.

Toute société de gestion émet un DIC (document d’informations clés) qui renseigne les futurs épargnants sur les spécificités du fonds et des supports de placement disponibles. Il détaille la stratégie de gestion, les rendements potentiels, les frais (de gestion, de courtage…).