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Les produits commercialisés par CORUM L'Épargne sont des investissements long terme qui n’offrent aucune garantie de rendement ou de performance et présentent un risque de perte en capital et de liquidité. Les revenus ne sont pas garantis et dépendent de l’évolution du marché immobilier et financier et du cours des devises. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.

 

 

Fonds commun de placement

Le fonds commun de placement ou FCP désigne une structure permettant à des épargnants de réaliser un investissement collectif. L’argent placé sert ensuite à investir dans différents titres (actions ou obligations) sur les marchés financiers. Dans la mesure où l’épargne est mise en commun, le premier versement à apporter n’est pas forcément très élevé. Les FCP se déclinent sous différentes formes.

 

Définition du fonds commun de placement

Les placements financiers ont pour objectif de mutualiser le capital versé par les épargnants pour réaliser des investissements diversifiés. Lorsqu’un placement est réalisé à titre individuel, l’épargnant supporte seul les dépenses et les risques. Lorsque l’investissement est réalisé par des épargnants différents, le montant requis et les risques sont répartis entre eux.

En effet, dans le cas des FCP, les apports de plusieurs épargnants sont placés en commun. Bien qu’un seuil minimal soit souvent établi par la société de gestion qui administre le fonds, ce plancher reste accessible. Chaque épargnant place le montant qu’il juge adéquat, au regard de sa situation financière, de ses objectifs d’épargne et de son appétence au risque. Autrement dit, l’apport (somme d’argent investie) n’est pas nécessairement le même pour tous les épargnants.

Le FCP fonctionne à peu près de la même manière qu’une copropriété. Les épargnants, appelés porteurs de titres (ou de parts), possèdent chacun une partie du FCP, au prorata des parts détenues. De nouveaux titres sont émis par la société de gestion à chaque nouvelle souscription.

L’investissement étant collectif, les risques sont répartis entre les porteurs de titres. De la même manière, les gains potentiels sont redistribués au prorata.

 

Les différents types de fonds communs de placement

Les FCP fonctionnent tous selon un principe commun : chaque porteur de part est co-propriétaire du fonds, mais ne jouit pas des droits accordés aux actionnaires. En revanche, chaque type de fonds commun de placement possède des caractéristiques qui lui sont propres. Cela permet aux épargnants d’identifier le fonds qui lui convient le mieux. Dans les fonds communs de placement à risque (FCPR), le portefeuille d’actifs du fonds est constitué, au minimum, de 50 % de titres émis par des entreprises non cotées en bourse. L’investissement des porteurs de parts permet alors de financer le lancement ou la croissance des entreprises présentes dans le portefeuille du fonds.

Dans les fonds communs de placement dans l’innovation (FCPI), les actifs sont composés, au minimum, de 60 % de titres émis par des entreprises non cotées en bourse. Ces entreprises doivent impérativement se classer dans la catégorie des sociétés innovantes.

Dans les fonds d’investissement de proximité (FIP), le portefeuille compte au moins 60 % de titres émis par des petites ou moyennes entreprises régionales non cotées en bourse.

Dans le cas des fonds communs de placement d’entreprise (FCPE), l’épargne collective est mise en place au sein d’une entreprise. Il s’agit d’une forme d’épargne salariale proposée par l’employeur.

Placer son épargne dans un FCP peut permettre de générer des revenus complémentaires. Ces revenus ne sont néanmoins pas garantis. Le risque de perdre la totalité ou une partie de la somme investie subsiste.

Les sociétés d’investissement à capital variable (SICAV) sont différentes des FCP dans le sens où les porteurs de parts ne sont pas considérés comme des copropriétaires, mais des actionnaires. Ils bénéficient d’un droit de vote lors des assemblées générales. Les épargnants sont également autorisés à présenter leur candidature au conseil d’administration. La SICAV, comme le FCP, est une sous-catégorie des organismes de placement collectif (OPC).

 

Quels sont les avantages et inconvénients des fonds communs de placement ?

Les FCP offrent de multiples avantages aux épargnants. Pour commencer, ces fonds sont systématiquement gérés par des professionnels qui possèdent le savoir-faire et l’ensemble des ressources nécessaires pour en optimiser les performances. Les sociétés de gestion doivent d’ailleurs se conformer aux directives et aux exigences des organismes de contrôle comme l’autorité des marchés financiers (AMF). Lorsque les réglementations encadrant les fonds évoluent, les gérants sont tenus de s’y conformer. Cela offre une certaine sécurité aux épargnants qui bénéficient d’une garantie de fiabilité.

Investir dans un FCP permet aux épargnants d’accéder à des informations factuelles, détaillées et non trompeuses. Les renseignements concernant le rendement et les performances globales du fonds sont communiqués à intervalles réguliers par la société de gestion. Cette dernière est également tenue d’assurer la transparence des données chiffrées (prix d’une part à l’achat ou la vente, montant des dividendes par part, plus-values réalisées, moins-values enregistrées…).

À l’exception des FCPR, les épargnants sont généralement libres de céder (vendre) leurs parts et d’acheter des parts supplémentaires à tout moment. Les ventes permettent de transformer les parts en liquidités. Il n’est pas nécessaire de justifier la décision de cession auprès de la société de gestion. Il faut néanmoins savoir qu’une durée de détention minimum peut être imposée.

Il est également envisageable pour les porteurs de parts de transférer l’intégralité ou une partie de leur capital d’un fonds à un autre. Les conditions d’une telle opération sont communiquées par le gérant du fonds. Ce genre d’opération permet la diversification du patrimoine et une meilleure maîtrise du risque financier.

Parmi les risques liés aux investissements en FCP, on peut citer l’absence de garantie du capital. Une fois que l’épargne est investie dans un fonds, il y a un risque, même minime, de le perdre partiellement ou en totalité. Il est conseillé aux épargnants de bien évaluer leur appétence au risque afin de déterminer le montant qu’ils sont prêts à soumettre à une éventuelle perte.

Les niveaux de risques sont variables et les FCP offrant les meilleurs potentiels de rendement sont également les plus risqués. En amont d’un investissement, l’épargnant doit se poser les bonnes questions lui permettant de connaître ses limites. Par ailleurs, plus la durée de détention des parts est longue, plus il y a de perspectives de rentabilité. En cas de baisse de performance du marché, une nouvelle hausse reste en effet envisageable.

Les cessions de parts sont en théorie possibles à n’importe quel moment. Cependant, il n’est pas garanti que l’épargnant puisse immédiatement récupérer son argent. Le délai entre l’émission de l’ordre de vente et la date à laquelle la cession est effective peut aller de quelques jours à quelques mois. En outre, les prix des parts sont sujets à variation. Une cession pourrait ainsi être réalisée à un prix inférieur, équivalent ou supérieur au prix d’achat initial.

Les fonds communs de placement permettent aux épargnants de bénéficier de la mutualisation des risques et offrent la possibilité de dégager des revenus potentiels. Il reste néanmoins indispensable de prendre connaissance des risques et de les analyser avant de sélectionner le type de FCP qui convient à chaque épargnant.