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Les produits commercialisés par CORUM L'Épargne sont des investissements long terme qui n’offrent aucune garantie de rendement ou de performance et présentent un risque de perte en capital et de liquidité. Les revenus ne sont pas garantis et dépendent de l’évolution du marché immobilier et financier et du cours des devises. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.

 

 

L’investissement Responsable

L’investissement Responsable, ou finance responsable, désigne les démarches visant à prendre en compte la notion de développement durable dans un choix de placement financier, et dans la gestion de portefeuilles (dépôts, obligations, actions ou parts de fonds d'investissement), sans pour autant mettre de côté l’aspect financier. Il s’agit d’inclure dans ses choix de placement des critères extra-financiers, en plus de critères financiers (marges, dividendes), issus des problématiques environnementale, sociale et de gouvernance (ESG)

L’Investissement socialement responsable (ISR) vise à produire un impact social et environnemental, en soutenant les sociétés et les organisations qui participent au développement durable, peu importe leur secteur d’activité. Cette ambition peut être alliée à celle de performance économique.

Les fonds ISR évaluent en continu les politiques environnementales, sociales ainsi que la gouvernance des entreprises.

L’investissement à impact (ou Impact Investing) désigne les investissements effectués au sein d'entreprises, d’organisations et de fonds, souvent non-cotés   réalisés dans l’intention de produire un impact social ou environnemental mesurable en même temps qu’un profit financier. Cet impact peut être défini comme l’effet final que produit une action sur des bénéficiaires, effet qui aura été recherché à l’avance et répondant à un enjeu clairement identifié. Celui-ci se base sur trois éléments :

  1. L’intentionnalité de l’investisseur : identification d’une cause à résoudre. 
  2. L’additionnalité : l’apport de financement par l’investisseur permet l’impact et sans lui, l’effet recherché sur les bénéficiaires n’aurait pas été possible.
  3. Enfin, la mesure d’impact.

Les fonds solidaires sont constitués à 5 % à 10 % de titres d’entreprises non cotées et agréées solidaires, c’est-à-dire implantées dans les territoires et à l’activité favorisant, notamment, l’intégration par l’emploi et le logement des personnes défavorisées. Les 90 % à 95 % restants sont placés sur les marchés financiers avec la possibilité de favoriser des titres gérés selon une démarche ISR. 

 

L’investissement responsable : les différentes stratégies

La gestion d’un produit d’investissement responsable consiste à fixer des objectifs sociaux ou environnementaux précis aux entreprises, les mesurer sur le temps et réaliser des rapports sur ces impacts. En septembre 2015, les Nations Unies ont mis en place 17 objectifs de développement durable (ODD) qui peuvent être adoptés par les entreprises pour affirmer l'impact social et environnemental de leur activité.     
Les critères ESG sont :

  1. Environnementaux : émissions de CO2, consommation d’électricité, recyclage des déchets…
  2. Sociaux : qualité du dialogue social, emploi des personnes handicapées, formation des salariés…
  3. Gouvernance : transparence de la rémunération des dirigeants, lutte contre la corruption, féminisation des conseils d’administration…

 

Plusieurs méthodes permettent d'analyse et de sélection sont possibles :

  1. La méthode « d’exclusion » vise à exclure certaines entreprises en raison de la nature de leur activité telles que le tabac, l’alcool ou encore l’armement ou à cause de certaines pratiques ne respectant pas les conventions internationales envers le travail forcé ou encore la corruption…. 
  2. Arrive ensuite l’approche « Best-in-class » qui consiste à sélectionner les entreprises les mieux notées en matière d’ESG dans un secteur d’activité donné, et quel que soit le secteur dans lequel elles évoluent. 
  3. L’approche « Best-in-universe » consiste à choisir les entreprises les mieux notées en matière de critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), indépendamment de leur secteur d'activité. 
  4. L’approche « thématique » quant à elle favorise les investissements au sein de secteurs d’activité liés au développement durable.
  5. Enfin, l’engagement actionnarial a pour but d’influencer les entreprises en utilisant les droits d’actionnaire, afin de les pousser à améliorer leurs pratiques ESG.

 

Les labels qui permettent d’identifier les fonds ISR en France : 

  • Le Label Investissement Socialement Responsable (ISR) a été créé par le ministère de l’Economie, des Finances et de la Relance. Ce dernier est attribué aux fonds investissant dans des entreprises aux pratiques responsables en matière environnementale, sociale et de gouvernance.
  • Le Label Greenfin (auparavant label TEEC) a été créé par le ministère de la Transition écologique et solidaire. Il est attribué aux fonds qui investissent dans l’économie verte et ne prend pas en compte les entreprises opérant dans le secteur nucléaire et les énergies fossiles.
  • Le Label du Comité Intersyndical de l’Épargne Salariale (CIES) est délivré par le CIES lui-même. Celui-ci atteste que les différents fonds proposés dans le cadre du dispositif de l’épargne salariale intègrent des critères ESG dans leur gestion.
  • Le Label Finansol distingue les investissements d’épargne solidaire. Il assure le financement d’activités à haute utilité sociale et/ou environnementale. Ce label est délivré par Finansol.
  • Le Label Relance a été créé par le ministère de l’Economie, des Finances et de la Relance. Il a pour but de mener l’épargne des épargnants et des investisseurs professionnels vers des placements qui répondent aux besoins de financement de l’économie française successifs à la crise sanitaire de 2020. Les fonds labellisés doivent respecter un ensemble de critères dont entre autres les critères ESG.

 

Pourquoi investir de façon responsable ?

Les épargnants accordent aujourd’hui une place importante aux impacts sociaux, environnementaux et de gouvernance dans le choix de leurs placements. Cette tendance n’a fait que se conforter avec la crise de 2020. Les investisseurs, qu’ils soient institutionnels ou privés, accordent une place grandissante aux stratégies et produits durables.  La règlementation face à l’essor des approches et des pratiques en matière d’investissement responsable, des organismes de régulation français et européens, a clarifié leurs attentes.

Afin d’encourager et accompagner cette dynamique, l’Autorité des Marchés Financiers (AMF) a publié la recommandation DOC-2020-03 qui détaille les informations à prendre en compte concernant les critères extra-financiers que peuvent communiquer les fonds autorisés à la commercialisation en France.

Le cadre règlementaire européen a également évolué en ce sens pour optimiser la dynamique en faveur d’une finance durable avec pour objectifs de :

  • Rediriger les mouvements de capitaux vers l’investissement durable
  • Limiter les risques financiers dus aux problèmes environnementaux et sociaux
  • Encourager une transparence ainsi qu’une activité orientée vers le long terme dans le secteur financier.

Le règlement « Sustainable Finance Disclosure Reporting » (SFDR) ambitionne de fournir plus de transparence en termes de responsabilité environnementale et sociale dans les marchés financiers, notamment en fournissant les informations nécessaires en matière de durabilité sur les produits financiers. La réglementation SFDR demande entre autres de définir la classification de chaque produit en fonction de ses caractéristiques. Ces nouvelles normes sont entrées en vigueur le 10 mars 2021.