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Les produits commercialisés par CORUM L'Épargne sont des investissements long terme qui n’offrent aucune garantie de rendement ou de performance et présentent un risque de perte en capital et de liquidité. Les revenus ne sont pas garantis et dépendent de l’évolution du marché immobilier et financier et du cours des devises. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.

 

 

Performance dividende réinvesti

Les SCPI, ou sociétés civiles de placement immobilier, offrent la perspective d’obtenir des revenus complémentaires. La société de gestion, responsable de la SCPI, reverse aux associés les loyers versés par les locataires des immeubles, ainsi que les revenus issus des plus-values générés par les ventes d’immeubles. Ces revenus ne sont toutefois pas garantis. Le nombre de parts (titres) détenues par chaque associé définit le montant du dividende qui lui revient. Cependant, il n’est pas obligatoire d’encaisser ces revenus potentiels. Le réinvestissement des dividendes en parts de SCPI est également possible. 

 

Fonctionnement du réinvestissement de dividendes

Les détenteurs de parts de SCPI, également appelés associés, perçoivent régulièrement des revenus potentiels qui se présentent sous la forme de dividendes. Les loyers collectés sur une période donnée sont distribués entre les associés au prorata du nombre de parts détenues par chacun. Il est ainsi possible d’obtenir des compléments de revenus en investissant dans une société civile de placement immobilier.

Le réinvestissement des dividendes consiste à ne pas toucher directement les dividendes versés par la SCPI. La somme peut être réinvestie totalement ou partiellement. Au lieu de toucher de l’argent, l’épargnant qui choisit cette option acquiert des parts ou fractions de part supplémentaires, acquises avec les dividendes réinvestis. 

Il faut généralement compter quelques mois (6 mois pleins pour les SCPI de la gamme CORUM L'Épargne) avant de percevoir les premiers revenus potentiels générés par les parts de SCPI. C'est ce qu'on appelle délai de jouissance. Ensuite, les dividendes sont distribués mensuellement, trimestriellement ou suivant un rythme communiqué en amont aux épargnants. Si les dividendes sont réinvestis, ils sont utilisés pour augmenter le nombre de parts de l'associé concerné. Il ne perçoit pas directement d'argent, et la valeur de son patrimoine peut augmenter grâce à l'acquisition de nouvelles parts. L'épargnant mesure la rentabilité de son placement sur le long terme. 

Le réinvestissement de dividendes n'est pas un mécanisme exclusivement réservé aux SCPI. Il peut également s'appliquer aux actions d'une entreprise cotée en bourse, aux parts de fonds CAC 40, aux gains sur les contrats d'assurance vie en euro…

 

Performance des dividendes réinvestis : un indice de rentabilité

La performance des dividendes réinvestis constitue l'un des indicateurs de la performance globale d'une SCPI. Son calcul s'effectue en additionnant la somme des dividendes distribués

et les plus-values ​​(ou éventuellement les moins-values) enregistrées sur la même période de référence.

Jusqu'au 31 décembre 2021, le rendement d'une SCPI se calculait en locataire compte du taux de distribution sur valeur de marché (TDVM). Ce dernier correspond au rapport entre les dividendes distribués aux associés et le prix unitaire moyen des parts de SCPI. Depuis le 1er janvier 2022, le calcul du rendement repose sur le taux de distribution qui fait abstraction du prix d'une part et de l’évolution de ce prix. En effet, quelle que soit l’évolution du prix de la part, le dénominateur tient toujours compte du prix au 1er janvier.

Pour que le résultat soit le plus précis possible, le calcul du rendement d'une SCPI doit tenir compte de plusieurs paramètres tels que :

  • les frais de souscription ;
  • le taux de revalorisation des loyers ;
  • la revalorisation des pièces ;
  • l'horizon de placement (durée adaptée de conservation des pièces) ;
  • la tranche marginale d'imposition (TMI) du porteur de parts ;
  • le dividende distribué pour chaque partie détenue.

Le rendement est un indicateur de performance comme le TRI (taux de rendement interne), indicateur de performance sur une période donnée. Le taux de rendement interne (TRI) est un indicateur financier qui permet de mesurer la rentabilité annuelle d'un investissement quelconque. Les SCPI, qui sont des sociétés qui gèrent des biens immobiliers, doivent publier le TRI de leur produit au moins une fois par an, dans leur document de synthèse. Le TRI est généralement établi sur plusieurs années, de 3 à 15 ans. Or, les performances mesurées portent systématiquement sur des périodes dépensées. Cela signifie qu'elles ne permettent pas de préjuger des performances futures. La décision de réinvestir ou non ses dividendes dans de nouvelles parts de SCPI est donc laissée à l'appréciation de l'épargnant qui peut toutefois se faire conseiller par des professionnels.

 

Dans quoi cas envisagez-vous le réinvestissement de dividende ?

Réinvestir les dividendes dans des parts de SCPI permet avant tout d'augmenter la valeur de l'épargne sans fournir d'effort financier supplémentaire. Les gains générés au fil des années s'ajoutent automatiquement à l'épargne initiale. En outre, la démarche est très simple puisque l'achat de pièces supplémentaires ne nécessite aucune formalité administrative. À partir du moment où l'épargnant émet son souhait de réinvestir ses dividendes, le processus peut devenir automatique.

De plus, le réinvestissement des dividendes optimise la capitalisation de l'épargne. Le placement initial produit des dividendes qui, une fois réinvestis, génèrent des dividendes à leur tour. Ce mécanisme favorise la croissance de l'épargne.

Enfin, le réinvestissement de dividendes est une option modulable. L'épargnant peut modifier la proportion de dividendes à réinvestir et ceux à percevoir. Il peut ainsi toucher une partie des dividendes et réinvestir l'autre. Il a également la possibilité de suspendre le mécanisme à tout moment.

Le principal inconvénient du réinvestissement de dividendes porte sur la nécessité de conserver les parts de SCPI sur le long terme. Chaque dividende réinvesti est soumis au délai de jouissance, ce qui signifie qu'il ne produit pas immédiatement des revenus.

En outre, les dividendes ne peuvent être réinvestis que dans des produits de la même gamme. Le système ne permet pas de diversifier le portefeuille d'actifs, mais d'augmenter son volume. Si l'épargnant souhaite, par exemple, investir dans une nouvelle action ou un ETF (fonds d'investissement indiciel coté en continu), il ne peut pas allouer les dividendes réinvestis à ce type d'achat.

Malgré le fait que l'épargnant ne touche pas de revenu, les dividendes restent assujettis à l'impôt sur le revenu.

Réinvestir ses dividendes est avantageux pour ceux qui souhaitent capitaliser en prévision de leur retraite. Si l'épargnant estime qu'il n'a pas besoin de revenus complémentaires, réinvestir ses dividendes en parts de SCPI lui offre la perspective de se constituer une épargne relativement conséquente jusqu'à son départ en retraite. Suivant la même logique, le mécanisme peut s'avérer intéressant pour les porteurs de pièces qui souhaitent mettre de l'argent de côté en vue de financer des projets (études supérieures des enfants, achat d'une maison, voyage…).

Il faut retenir que l'achat de parts en direct et l'achat grâce au réinvestissement de dividendes exposent l'épargnant aux mêmes risques. En fonction des performances de la SCPI ou de la conjoncture économique, il subsiste un risque de perte en capital et les revenus ne sont pas garantis.