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Les produits commercialisés par CORUM L'Épargne sont des investissements long terme qui n’offrent aucune garantie de rendement ou de performance et présentent un risque de perte en capital et de liquidité. Les revenus ne sont pas garantis et dépendent de l’évolution du marché immobilier et financier et du cours des devises. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.

 

 

Private Equity

Le private equity, également appelé capital-investissement ou capital-risque, est une option d’investissement collectif qui a émergé aux États-Unis après la Seconde Guerre mondiale avant de se faire progressivement connaître dans le monde entier. Elle consiste, pour l’épargnant, à investir dans une société non cotée en bourse. Ce placement sert au développement des entreprises concernées. Ce type d’investissement est le plus souvent accessible grâce à des fonds spécialisés.

 

Qu’est-ce que le private equity ?

Le terme « private equity » est un terme générique qui peut être utilisé dans de nombreux contextes relatifs à l’investissement. Ainsi, il peut faire référence à un véhicule de placement (une société qui investit sur des marchés financiers ou immobiliers par exemple), à une classe d’actifs (actions), à un secteur ou une industrie, mais également aux capitaux déployés par le placement lui-même.

De manière générale, le private equity se présente comme un mode de placement permettant de participer de manière ponctuelle au développement d’entreprises qui ne sont généralement pas cotées en bourse et qui veulent augmenter leur croissance. L’investissement est privé dans le sens où les capitaux proviennent de fonds d’investissement spécialisés. Le grand public ne peut généralement pas investir directement dans ce type de fonds. Les épargnants ont plutôt recours à une société spécialisée.

Les fonds d’investissement en private equity aident donc les entreprises à se développer en investissant dans un portefeuille d’entreprises pour une période de 5 à 7 ans. Ce type de financement est important pour les sociétés qui cherchent à se développer : il leur offre une vision à long terme qui n’est pas toujours disponible sur les marchés publics. Les fonds d’investissement en private equity n’utilisent en effet pas de stratégies telles que l’arbitrage ou la vente à court terme. Ils ont plutôt recours à des financements considérés comme alternatifs, car ils ne dépendent pas de sources de financement traditionnelles (les prêts bancaires ou les émissions obligataires).

Sur une période limitée dans le temps, l’argent des épargnants, collecté par le fonds, sert donc à soutenir des sociétés :

  • dans la phase de démarrage, à la création de l’entreprise ou dans le cadre du lancement d’un nouveau produit, par exemple ;
  • juste après la création de l’entreprise, pour l’aider à prendre son essor ou à développer ses flux de trésorerie ;
  • en phase de développement, afin qu’une société déjà mature puisse continuer à prospérer ;
  • dans le cadre de la cession de l’entreprise.

Les participations sont détenues et gérées par des fonds qui se spécialisent dans ce type de placement collectif. Les épargnants qui y placent leur argent sont généralement des professionnels ou des personnes possédant des connaissances approfondies du marché de la finance.

Les fonds du private equity aident donc les entreprises à croître grâce à une participation financière prélevée sur le capital des épargnants. Ils proposent également une assistance managériale pour aider à prendre des décisions stratégiques. Les entreprises financées bénéficient ainsi d’une augmentation de leur valeur qui profite à ses actionnaires, mais aussi à ses collaborateurs. Les fonds du private equity permettent également aux entreprises sous gestion de développer leur réseau.

 

Private Equity : les différents stades de développement financés

Les entreprises ont la possibilité de solliciter un financement lors des différentes phases de leur cycle de vie. En amont de l’investissement, les épargnants ont ainsi la possibilité de savoir à quoi leur argent va servir. Le portefeuille d’entreprises financées par le fonds dépend de la stratégie de gestion qu’il a mise en place.

Le capital-risque, également désigné sous le nom de capital innovation ou encore de venture capital, est le fonds qui finance les start-ups et les entreprises innovantes qui sont encore dans les premières phases de leur développement. Le risque fait référence à ce stade de développement considéré comme embryonnaire. Les participations consistent alors à soutenir stratégiquement et financièrement de jeunes start-ups innovantes. Le fonds d’investissement mène une analyse minutieuse en amont. Il est en effet primordial que les entreprises qui seront potentiellement soutenues justifient d’un potentiel avéré. Les perspectives de croissance de l’entreprise doivent être élevées. Les entreprises financées grâce à un capital-risque sont considérées comme fragiles financièrement. Il y a un risque que les fonds injectés ne puissent être totalement restitués aux épargnants, en totalité ou de manière partielle.

Le growth capital, ou capital-développement, est une forme de private equity consistant à soutenir des sociétés qui ont entamé leur phase de développement, mais qui nécessitent des financements afin d’optimiser leur croissance. Dans la plupart des cas, les sociétés en question sont des PME (petites et moyennes entreprises) qui rencontrent des difficultés à obtenir des prêts auprès des établissements bancaires. Les options de financement alternatives comme les fonds d’investissement leur offrent alors la perspective d’accroître leur croissance. Les PME doivent présenter un bon potentiel de développement. Les participations des épargnants vont potentiellement permettre aux PME de devenir une ETI (entreprises de taille intermédiaire). La croissance ciblée peut concerner :

  • un projet de développement à l’international ;
  • le lancement de nouveaux services ou produits ;
  • l’accroissement de l’effectif dans l’optique d’optimiser les performances et l’expertise de l’équipe ;
  • etc.

Le Distressed private equity, dénommé capital-retournement, est un véhicule de placement plus spécifique. Les participations sont exclusivement accordées aux sociétés en phase de restructuration. De manière plus concrète, le capital-retournement va permettre aux entreprises en difficulté de combler un déficit. Les participations vont en effet contribuer à redresser la situation financière de la société, de manière à ce qu’elle puisse à nouveau obtenir des bénéfices. En contrepartie, la société doit procéder à une restructuration interne. Le Distressed private equity remet les entreprises en difficulté à flot. Parallèlement au redressement de la santé financière de la société, un plan de reprise couvrant une période de 1 à 3 ans est établi. Ce plan se fonde sur un audit préliminaire ayant permis de déceler les forces de l’entreprise, mais aussi d’identifier ses faiblesses. Sur le marché français, cette sous-catégorie d’investissement en private equity représente moins de 2 % du volume total des opérations. Cela s’explique notamment par le fait que le capital-retournement doit se conformer à la législation propre au pays concerné, ce qui complexifie la gestion des fonds.

Enfin, l’un des fonds disponibles est le capital-transmission. Le financement intervient dans le cadre d’une cession, c’est-à-dire lorsque l’entreprise change de propriétaire. Il s’agit d’une phase délicate dans le cycle de vie d’une société. L’enjeu n’est pas seulement de pérenniser les activités, mais aussi de sauvegarder la compétitivité de l’entreprise en plus de favoriser la fidélisation des partenaires, fournisseurs, salariés… On parle donc d’enjeux à long terme. Les fonds d’investissement proposant les placements en capital-transmission interviennent auprès des sociétés pour leur apporter un accompagnement sur plusieurs niveaux :

  • compétences stratégiques ;
  • connaissances juridiques ;
  • expertises financières ;
  • savoir-faire humain.

Dans la plupart des cas, le capital-transmission est opéré via des LBO (leveraged by-out), autrement dit des opérations à effet de levier qui associent dette et capitaux propres. D’une part, la société cible renfloue ses capitaux en sollicitant un financement privé auprès d’un fonds d’investissement. D’autre part, le repreneur contracte des dettes qui lui permettront de couvrir une grande partie de l’acquisition. Le remboursement de ces emprunts est couvert par l’augmentation de la trésorerie de l’entreprise cible qui est possible grâce au financement offert par le fonds d’investissement. Le risque est néanmoins accru par l’endettement. Les fonds qui optent pour les opérations à effet de levier soutiennent essentiellement dans de grandes entreprises ayant acquis une certaine maturité économique. Il s’agit d’une précaution nécessaire pour assurer l’équilibre entre les dettes et les capitaux propres, de manière à rentabiliser la transmission de la société. Une parfaite maîtrise de la technique LBO est de ce fait indispensable pour générer un retour sur investissement optimal.

Le capital-transmission induit une participation majoritaire. Cela signifie que l’apport du fonds d’investissement par le biais des placements des épargnants est plus élevé. Ce fonctionnement le distingue du capital développement, ce dernier ne requérant qu’une faible participation.

 

private equity: quel poids exerce-t-il dans la balance économique ?

Sur le marché des entreprises françaises, le private equity constitue un levier de croissance majeur, en particulier pour les PME. Selon les statistiques, les fonds d’investissement spécialisés en private equity participent au soutien de plus de 6 000 sociétés.

Sur la période de 1999 à 2021, les apports financiers accordés dans le cadre du private equity dépassaient la barre des 225 milliards d’euros. Il s’agit du montant global ayant permis de financer environ 20 000 sociétés installées sur le territoire français. Dans les faits, plus de 1 000 PME bénéficient annuellement du soutien financier des fonds d’investissement. Ce sont également plus de 1 000 PME qui bénéficient d’un accompagnement extrafinancier de la part de ces fonds.

Les sociétés bénéficiant du mécanisme de financement alternatif grâce au private equity sont non cotées dans la majorité des cas. Ce sont des sociétés innovantes, ce qui signifie qu’elles développent des produits, des logiciels, ou des services innovants. Ces entreprises proviennent de différents secteurs et cherchent à développer des avantages concurrentiels forts pour devenir des pionniers dans un ou plusieurs domaines spécifiques.

Le private equity accompagne notamment :

  • les entreprises œuvrant dans le secteur des TIC (technologies de l’information et de la communication) ;
  • les acteurs de la biotechnologie ;
  • le secteur industriel ;
  • les sociétés qui interviennent dans le domaine des énergies vertes ;
  • le secteur chimique ;
  • les sociétés soutenant le secteur de la santé.

Cette liste n’est pas exhaustive. Les investissements permettent de participer à la croissance d’entreprises jouissant d’un solide potentiel de croissance.

Les investissements en private equity contribuent largement à la création d’emplois et au maintien des salariés en poste. En effet, ils génèrent près de 2,3 millions de postes sur le marché professionnel français. Le capital-investissement peut être considéré comme un atout pour le développement de l’économie en France.

Cette industrie florissante de placement collectif suscite un intérêt grandissant auprès des épargnants. Selon l’AFIC, l’association française des investisseurs pour la croissance, les entreprises accompagnées par un fonds de private equity ont un chiffre d’affaires total d’environ 225 milliards d’euros, ce qui représente environ un cinquième du CAC 40.

Si le capital-investissement offre d’excellents avantages et de nombreuses perspectives de faire fructifier un capital, il demeure essentiel que les actions de placement soient entreprises à l’issue d’une étude préalable. L’attention des épargnants est attirée sur la diversité et l’éventuelle complexité des investissements permis par cette industrie en pleine croissance. Il est également primordial de bien mesurer les risques, sachant que le capital initialement versé à titre de participation ne sera remboursé qu’à la fin de la période d’engagement communiquée en amont par le fonds d’investissement.

 

Le classement des fonds de Private Equity

Les fonds de Private Equity, comme d’autres classes d’actifs financiers , se soumettent à la règle des classements qui légitiment leur performance et la qualité de leur gestion. Ces classements sont loin d’être inutiles, car ils mettent en évidence une tendance sur les performances des différents véhicules de PE  et permettent aux investisseurs de les comparer et de les analyser avant de les sélectionner.

Pour établir un classement  pertinent et fiable, les analystes se fondent sur l’épargne gérée (ou  AUM pour Assets Under Management) établie en milliards de dollars. Les AUM, ou actifs sous gestion en français, se définissent comme une mesure employée par les industries financières pour quantifier la réussite et l’importance d’une société de gestion. Elles prennent en compte tous les actifs financiers gérés par une société (banque, fonds, société de capital-risque) pour le compte de ses investisseurs. Le résultat permet de comparer chaque acteur par rapport à sa concurrence directe et son évolution d’une année à l’autre. 
Trouver des données fiables pour comparer les performances des différents fonds de PE n’est pas toujours aisé. Collecter les informations communiquées n’est pas facile, même si certains sites ou revues financières établissent et publient régulièrement des classements à partir de données qu’ils estiment fiables. Pour établir des classements qui facilitent la comparaison, plusieurs méthodes existent. L’une des plus simples et révélatrices de l’attractivité du capital-investissement est celle employée par le site Private Equity International (PEI). Elle se fonde sur les montants de capitaux levés en dollars sur les 5 dernières années par les acteurs les plus dynamiques dans cet univers d’investissement . Cela permet de mesurer facilement le succès d’un fonds et sa capacité à fédérer autour d’un projet financier. 

Le classement de 2023 du site « Private Equity International » a connu quelques variations par rapport à 2022, même si les acteurs qui occupent les dix premières places restent les mêmes. Ces variations sont dues notamment à l’entrée de nouveaux fonds ou de nouveaux clients ou à la performance intrinsèque du gestionnaire. 

 

Le Private Equity, nouveau modèle d’investissement

Le Private Equity attire de plus en plus d’investisseurs. Ce constat se vérifie tant sur le plan international que sur le plan français. Ce placement alternatif est attractif pour différentes raisons. Certes, les investisseurs s’intéressent à la rentabilité du placement, mais on remarque qu’ils sont aussi sensibles au fait qu’ils prennent part à une aventure humaine bien précise. Ils deviennent quasiment des acteurs au sein des entreprises dans lesquelles ils investissent. Ils permettent l’innovation ou la création de projets qui ont un impact réel sur le quotidien, notamment quand ils touchent à l’environnement. Le Private Equity est une manière de s’engager auprès d’entreprises pour améliorer leur pérennité, leur croissance et les aider à innover. 

Par ailleurs, les investisseurs institutionnels (assurances, banques ou fonds de pension…) trouvent dans les Private Equity un moyen de diversifier leur portefeuille de façon rentable. Même s’il a été touché par la crise de 2008 et par celle de 2020, le secteur a connu un certain rebond après la crise de la COVID. Le marché du Private Equity a montré sa capacité d’adaptation et de développement malgré un contexte économique difficile et incertain. Cependant, les risques de perte en capital sont réels et les performances passées ne préjugent pas de celles à venir. 
Enfin, les fonds de Private Equity se tournent de plus en plus vers des investissements responsables. Ils s’ouvrent davantage aux projets environnementaux et sociétaux. Ce choix d’investissements ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance) est une nouvelle façon d’envisager un investissement autrement que sous le seul aspect de la rentabilité. Ils allient les notions d’investissement responsable et de développement durable à celle de rentabilité. L’implication sociale d’un investissement devient l’une des priorités de ce type de projet, ce qui est une approche novatrice propre à séduire des investisseurs soucieux de leur environnement.
Les fonds de Private Equity sont assimilés parfois à tort aux « hedge funds » et à l’épargne obligataire. Ils sont pourtant très différents dans leurs approches de l’investissement. Les « hedge funds », ou fonds d’investissement, ont une vision de rentabilité à court terme à l’opposé des PE. Les hedge funds sont souvent décriés pour leur vision très spéculative et agressive qui peuvent fragiliser le marché et le rendre encore plus volatil.

 

Des dérives sujettes à polémique

Ces dérives, constatées également chez certains Gestionnaires de Private Equity, peuvent se vérifier à certains moments, par exemple si un rachat avec effet de levier ou « leverage-buy-out » (LBO) a lieu. Ce mécanisme s’accompagne d’une levée de fonds massive impliquant un endettement grâce à la création d’une holding (société qui regroupe des associés ou des actionnaires). Ce dispositif est décrié par certains professionnels qui peuvent le juger frauduleux puisque les rendements sont générés par les derniers investisseurs et non par les résultats réels de l’entreprise. Les résultats de certains fonds de PE seraient ainsi gonflés par les transactions entre investisseurs et ils ne refléteraient pas la valorisation réelle de l’entreprise et ses performances.

En France, Le MEDEF s’est aussi élevé contre le niveau d’endettement excessif de certaines opérations de PE mettant en péril la vie des entreprises. Suite à la crise financière de 2008 , des entreprises se sont retrouvées en banqueroute. Elles étaient incapables de rembourser les dettes contractées. Naturellement, les créanciers prennent alors les commandes de l’entreprise aux dépens des dirigeants et des fonds. Cette situation a des conséquences sociales immédiates pour l’entreprise. Elle peut être confrontée à un plan de licenciement et sa pérennité est mise en danger. De son côté, l’AFIC (Association française des investisseurs pour la croissance) n’est pas dupe de ces risques inhérents au LBO agressif. Faut-il dans ce cas ne plus y avoir recours ou alors le faire avec beaucoup de prudence ? 

Pour ne pas porter préjudice aux opérations de PE, les fonds qui ont échoué dans leur mission de pérenniser une entreprise en facilitant sa croissance et son évolution vont devoir restreindre leur effet levier. Cela leur évite de perdre le contrôle d’une société dans laquelle ils ont investi, ce qui est contraire à leur intérêt. 

 

Une réglementation plus défensive 

Pour éviter les dérives entraînées par des LBO excessifs, les fonds de Private Equity acceptent d’être plus transparents sur la manière dont ils gèrent leur portefeuille et la communication des données et résultats. Un comportement qui est enclin à rassurer les investisseurs sur les stratégies menées par les sociétés de PE. Si les fonds de Private Equity viennent à investir en dehors des marchés financiers traditionnels, ils ne peuvent le faire sans l’aval de l’AMF en France ou la SEC aux États-Unis qui ont mis en place le Dodd-Franck Act (US) ou l’AIFM en Europe. Ces lois visent à réglementer les fonds d’investissement alternatifs, leur distribution pour protéger les investisseurs et réduire les risques systémiques en Europe comme aux États-Unis.

Ce nouveau cadre réglementaire des fonds alternatifs va être surveillé par l’AMF (Autorité des marchés financiers), chargée de sanctionner ceux qui ne l’appliqueraient pas. Son intervention est décisive en France pour encadrer le marché de l’investissement et permettre aux entreprises de pouvoir évoluer et de s’adapter à l’économie mondiale en constante mutation. Sa présence permet également de rassurer des investisseurs toujours plus nombreux à s’intéresser aux Private Equity.

Depuis 2020, le marché du PE a augmenté dans l’Hexagone. Son attractivité s’est accrue après l’ouverture du capital des entreprises françaises non cotées, une réglementation plus importante visant à protéger les investisseurs du PE et la mise en place de la loi Macron et de la loi Pacte concernant l’épargne. 
Le marché du Private Equity ne connaît pas la crise en France et affiche des performances supérieures aux autres actifs sur le long terme. Une étude de France Invest et EY montre que le taux de rentabilité interne s’élève à 14,2 % par an sur la période 2013 à 2022, détrônant celui du CAC 40 plafonnant à 10,4 % sur la même période et reléguant loin derrière les 5,6 % du TRI (taux de rentabilité interne) de l’immobilier. Même s’il a légèrement reculé en 2022 dans un contexte inflationniste marqué par le conflit ukrainien, il s’est repris, ayant appris des crises précédentes. Ce type d’investissement comporte néanmoins des risques, dont un de perte partielle, ou totale, de votre capital. En effet, il dépend des résultats des entreprises présentes dans le portefeuille du fonds. En cas de crise, une perte de capital peut avoir lieu. Ce placement est également très peu liquide. Les fonds investis en Private Equity sont en effet bloqués, parfois pendant de longues périodes.