Les produits commercialisés par CORUM L'Épargne sont des investissements long terme qui n’offrent aucune garantie de rendement ou de performance et présentent un risque de perte en capital et de liquidité. Les revenus ne sont pas garantis et dépendent de l’évolution du marché immobilier et financier et du cours des devises. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.
VALEUR NOMINALE
Dans le domaine financier ou foncier, la valeur nominale sert de référence pour l’analyse de l’évolution d’un placement sur un titre, après son émission, ou sur un bien immobilier. Suivant la nature de l’actif, elle aura une origine différente, et une application précise, notamment pour les impôts.
L’utilisation pratique de la valeur nominale
Dans la pratique, la valeur nominale est égale à l’évaluation d’origine d’un actif. Pour une action, elle est fixée à sa création. Elle est calculée à partir du capital divisé par le nombre de titres émis. Il en va de même pour les parts sociales. Par exemple, une SARL avec une capitalisation de 10 000 € pourra émettre 1 000 parts de 10 € chacune, ou 500 parts de 20 €. En ce qui concerne les obligations, la valeur nominale constitue la base de calcul pour La redistribution des intérêts.
Prix d’émission d’un actif : le rôle de l’inflation
Quelle que soit leur nature, les actifs ne demeurent pas figés sur leur valeur nominale au cours du temps. Cette donnée sert de référence avant que ne soient considérées l’influence du marché et l’inflation. Selon l’INSEE, les prix constants correspondent à des prix en valeur nominale corrigés de l’inflation sur une période donnée.
L’importance des valeurs pour une SCPI
La valeur nominale pourra par exemple être utilisée pour analyser l’évolution du montant d’achat des parts de société civiles de placement immobilier (SCPI). Elle permet de référencer d’autres valeurs clés comme la prime de souscrpition d’un actif. Avec le temps, elle ne change pas et correspond au tarif d’une part lorsqu’elle a été émise. Il faudra aussi ajouter la prime d’émission pour déterminer le montant de souscription pour une part.
Exemple d’application fiscale pour les valeurs nominales
Cette notion intervient également dans le calcul de la réduction d’impôts qui peut s’appliquer au titre de l’investissement direct dans le capital des petites et moyennes entreprises (PME). Selon le bulletin officiel des finances publiques-impôts (BOFIP), « en cas de souscription à une augmentation de capital, le montant de la souscription retenu pour le calcul de la réduction d'ISF est égal au nombre de titres souscrits multiplié par leur prix de départ, c'est-à-dire leur valeur nominale augmentée, le cas échéant, de la prime d'émission unitaire. »