L’assurance vie : un placement
ouvert à toute la famille

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SOMMAIRE

  1. L’assurance vie peut bénéficier à tous
  2. L’assurance vie pour les mineurs : un placement adapté pour faire fructifier un capital sur le long-terme 
  3. L’assurance vie pour les jeunes majeurs : pertinent, au moins pour prendre date !
  4. L’assurance vie pour les actifs : une stratégie cohérente !
  5. L’assurance vie pour les retraités : un potentiel complément de revenus
  6. L’assurance vie pour les épargnants de plus de 70 ans : trop tard ? pas si sûr ….
  7. L’assurance vie : un outil de transmission mais pas seulement

Certains pensent que l’assurance vie est un produit d’épargne réservé aux adultes « installés dans la vie » qui commencent à se préoccuper de la transmission de leur patrimoine. En réalité, l’assurance vie est une solution d’épargne qui peut être attractive à tous les âges : on vous explique pourquoi.

L’assurance vie est la solution d’épargne préférée des Français. Elle représente environ 40 % de l’épargne, 3 fois plus que le livret A et le livret de développement durable cumulés ! On estime que 40 % des Français détiennent un contrat d’assurance vie ! Première contre-vérité : l’assurance vie n’est pas un produit « élitiste » réservé aux plus fortunés. Autre point : presque tout le monde peut souscrire un contrat d’assurance vie. En effet la souscription est offerte aussi bien aux mineurs qu’aux majeurs. Généralement, les compagnies d’assurance fixent un âge limite de souscription à 80 ou 85 ans.

1. L’assurance vie peut bénéficier à tous

On pense souvent que l’assurance vie est réservée aux personnes qui souhaitent optimiser la transmission de leur patrimoine. Certes, l’assurance vie permet de léguer une partie de son capital dans des conditions optimisées, compte tenu du traitement fiscal applicable.

Mais c’est loin d’être son seul avantage. Par opposition à l’assurance-décès, il n’est pas nécessaire d’attendre le dénouement du contrat par décès pour tirer avantage de son assurance vie ! Rappelons que les sommes placées sur un contrat d’assurance vie ne sont absolument pas bloquées ! Elles sont disponibles à tout moment et sans condition.

Le point à avoir en tête est que les retraits effectués lors des 8 premières années seront taxés comme tout produit financier (uniquement sur les plus-values générées) et ne bénéficieront pas du cadre fiscal spécifique de l’assurance vie. L’assurance vie devant être envisagé sur le long terme, en particulier selon la répartition de l'investissement, les rachats prématurés (avant 8 ans) peuvent être déconseillés.

Maintenant que nous avons reposé ces principes, intéressons-nous à quelques cas de figure.

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Le saviez-vous ?

Un retrait (également appelé rachat) sur votre contrat d’assurance vie est composé d’une partie de votre investissement (versement initial et versements complémentaires) et d’une partie des potentiels gains produits par vos placements. La part retirée qui concerne vos versements n’est jamais imposable, seuls les gains le sont.  

 

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L'assurance vie est un placement long terme investi dans des fonds qui, selon leur nature, présentent des risques dont la perte en capital, des fluctuations à la hausse ou à la baisse liées à l’évolution des marchés financiers ou immobiliers, aucune garantie de performance ni de revenu.

2. L’assurance vie pour les mineurs : un placement adapté pour faire fructifier un capital sur le long-terme

On ouvre souvent un livret bancaire aux enfants.

Un placement sans risque, qui permet à la famille et aux proches de progressivement constituer un petit pécule pour l’enfant dont il pourra bénéficier une fois majeur.

Mais qui dit absence de risque, dit faible perspective de rendement…

Dans un contexte où l’inflation fait un retour « surprise » après des années de stabilité globale des prix, ce type de placements offrant de faibles perspectives de rendement  revient à rogner progressivement sur le  pouvoir d’achat  de cette épargne constituée.

Les statistiques le montrent. Sur le long-terme, les actifs  risqués  (actions, immobilier, etc) ont des rendements supérieurs aux actifs non risqués en contrepartie d’un risque de perte en capital.

Le cadre de l’assurance vie, qui convient particulièrement aux placements long-terme peut donc être particulièrement approprié pour constituer progressivement un potentiel capital aux mineurs, en particulier en investissant ces sommes dans des fonds qui offrent un profil risque/rendement plus élevé que les fonds offrant des garanties sur le capital.

 

3. L’assurance vie pour les jeunes majeurs : pertinent, au moins pour prendre date !

Quand on est un jeune actif, les revenus sont généralement modestes alors que les charges mensuelles sont importantes et que le principal projet est souvent l’acquisition d’une résidence principale.

Ouvrir un contrat d’assurance vie est rarement une priorité dans cette situation.

Cela revient à oublier un point essentiel : les avantages fiscaux de l’assurance vie se déclenchent 8 ans après l’ouverture du contrat… Il est donc important a minima de « prendre date » en ouvrant dès que possible un contrat d’assurance vie afin de faire courir ce délai de 8 ans.

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Attention

Le  ticket  minimum pour ouvrir un contrat d’assurance vie dépend des acteurs et peut débuter à partir de 50 €.

4. L’assurance vie pour les actifs : une stratégie cohérente !

Produit d’épargne flexible et liquide avec un traitement fiscal favorable (après 8 ans de détention), l’assurance vie est un indispensable pour les actifs quels que soient leurs projets : financer les études de leurs enfants, préparer leur retraite etc…

La véritable question qui se pose est l’allocation à retenir pour l’épargne investie en assurance vie : entre fonds euro (où le capital est garanti mais avec une faible rémunération) et unités de compte, (plus risquées car sans garantie en capital mais offrant plus de perspective de gain notamment sur le long-terme), les épargnants ont parfois accès à un catalogue très variés de différents fonds aux stratégie de placement, risque, potentiel de performance différents.

5. L’assurance vie pour les retraités : un potentiel complément de revenus

En cas de besoin de revenus additionnels à la retraite, il est possible de mettre en place des rachats partiels programmés sur son contrat d’assurance vie et ainsi de recevoir, chaque mois, un revenu additionnel non taxé (dans les limites prévues par la fiscalité, pour des rachats effectués 8 ans après l’ouverture de son contrat).

Certains contrats d’assurance vie proposent également une sortie en rente viagère qui est un autre moyen de compléter son revenu à la retraite.

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Le saviez-vous ?

Le taux d’imposition de la rente dépend de l’âge de l’épargnant au moment de sa mise en place (40 % de 60 à 69 ans, 30 % à partir de 70 ans)

6. L’assurance vie pour les épargnants de plus de 70 ans : trop tard ? pas si sûr ….

Les versements effectués sur un contrat d’assurance vie après 70 ans sont moins avantageux en termes de transmission du capital que ceux réalisés avant. En effet, les droits de succession sont appliqués après un abattement de 30 500 € à partager entre tous les bénéficiaires avant l’application des droits de succession uniquement sur les sommes versées dans le contrat et non sur les revenus générés (contre 152 500 € au maximum par bénéficiaire pour les versements effectués avant les 70 ans de l’assuré puis un taux forfaitaire par tranche).

On en conclut souvent que l’assurance vie perd tout intérêt à cet âge. Mais c’est aller un peu vite en besogne. En effet, bien que plus faible, l’abattement offert permet de compléter son dispositif de transmission du patrimoine (envers ses petits-enfants par exemple).

Et n’oublions pas que si le bénéficiaire désigné est le conjoint ou le partenaire de PACS, celui-ci sera totalement exonéré de droits de succession, même en cas de versements après 70 ans.

7. L’assurance vie : un outil de transmission mais pas seulement

L’assurance vie permet, au décès de l’assuré de transmettre l’argent placé sur le contrat dans des conditions fiscales avantageuses (sans droit de succession dans une certaine limite) au(x) bénéficiaire(s) choisi(s).

Les bénéficiaires peuvent être les héritiers directs de l’épargnant (le conjoint, les enfants). Mais il est également possible de transmettre directement à ses petits-enfants, à ses neveux et nièces, amis ou à une association caritative.

La grande flexibilité offerte par la clause bénéficiaire (qui peut être modifiée à tout moment pendant la vie du contrat sauf en cas d’acceptation du bénéficiaire) est clairement un des atouts de l’assurance vie.

Il est également possible de  démembrer  la clause bénéficiaire, en désignant un nu-propriétaire et un ou plusieurs usufruiter(s). Sous ces termes techniques, ce schéma peut permettre par exemple de protéger son conjoint en cas de décès tout en permettant une transmission optimale à ses enfants au décès du conjoint.

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J’en parle avec un conseiller dédié, disponible du lundi au samedi, de 9h à 19h, ou je démarre un parcours en ligne.

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