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Les produits commercialisés par CORUM L'Épargne sont des investissements long terme qui n’offrent aucune garantie de rendement ou de performance et présentent un risque de perte en capital et de liquidité. Les revenus ne sont pas garantis et dépendent de l’évolution du marché immobilier et financier et du cours des devises. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.

 

 

Rendement (Assurance vie)

Le rendement d’une opération de placement est un rapport entre un revenu généré par un placement et le capital total investi pour ce placement. Il s’exprime en règle générale en pourcentage. 

Le rendement désigne donc une proportion par rapport à un capital et ceci explique qu’on en parle aussi sous l’appellation “taux de rendement”. 

Il est nécessaire de pouvoir évaluer le retour sur investissement d’un placement ou d’un projet ayant un but productif et rémunérateur. 

C’est notamment le cas pour les personnes titulaires d’une assurance vie, puisqu’elles investissent sur des supports de placement qui ont pour objectif de faire évoluer les sommes investies. 

Ainsi, le souscripteur (également l’assuré) doit savoir qu’un rendement détermine la rentabilité d’un investissement, en fonction d’un bénéfice (ou gain) que l’on tire du capital engagé (les sommes investies et les gains générés). 

Plus le rendement d’un placement est important, plus ce dernier sera lucratif.

 

Les différentes formes d’un rendement

Selon la nature d’un investissement, un rendement peut s’exprimer sous différentes formes.

  • Le dividende, pour une action ou une SCPI (société civile de placement immobilier) par exemple, participe aux rendements des unités de compte d’OPCVM (organisme de placement collectif en valeurs mobilières) souscrits dans une assurance vie.
  • La valeur liquidative d’une obligation
  • Le loyer pour un investissement locatif en direct
  • Le coupon (déterminé par un taux d’intérêt) pour une obligation 
  • etc. 

Dans le cadre d’une assurance vie, le rendement des investissements peut provenir de différentes sources, comme les fonds en euros, ou encore les unités de compte des OPCVM (telles que les fonds obligataires ou les SCPI par exemple). 


Rendement et risque

Il existe deux types de placement : à rendement garanti (comme le Livret A, les fonds en euros dans l’assurance vie, et autres livrets d’épargne sécurisés) ou à rendement non garanti (assurance vie en unités de compte, les SCPI, les fonds obligataires, actions…).
Les placements à rendement non garanti offrent en général des perspectives de rendement plus importantes, mais ce rendement reste potentiel.

Par ailleurs, ce rendement potentiel d’un investissement est souvent proportionnel à la prise de risque consentie par l’investisseur. 

En général, plus un rendement est élevé, plus le risque de perte de capital augmente. Il s’agit d’un effort logique pour rémunérer l’investisseur avec une prime de risque. C’est le marché qui s’occupe de la déterminer. Néanmoins, il n’y a pas de garantie que si le risque accepté est plus élevé, le rendement le sera.

Par exemple, plus les taux d’intérêt d’une obligation sont élevés (supportés par l’entreprise ou l’État qui émet l’obligation), plus le risque de défaut de paiement est jugé par un marché élevé. 

Étant donné que la finance n’est pas une science exacte, il existe parfois des “anomalies de marché” (expression des analystes financiers pour dire qu’un actif, pour des raisons variées, n’est pas à son prix et se révèle être une opportunité d’investissement) qui constituent de véritables opportunités de placement. 

 

Calculer le taux de rendement d’un investissement

Pour calculer le taux de rendement d’un investissement, il suffit de diviser le bénéfice net annuel par le montant de l’investissement initial et ensuite de multiplier le résultat par 100 pour obtenir le taux. 

 

Comment considérer le rendement d’une assurance vie ?

Il est complexe de juger le rendement d’un investissement en assurance vie.
En effet, la réponse à cette question dépend de plusieurs facteurs sur lesquels tout investisseur doit travailler. Est-ce que le rendement est juste par rapport à la prise de risque ? Est-ce que ce rendement correspond à ses attentes de performance au vu de son profil d’investisseur ? Est-ce que l’horizon de placement est à moyen ou long terme ? 

Compte tenu de la forte aversion au risque d’un investisseur A, un rendement annuel garanti de moins de 2 % sur une assurance vie en fonds en euros peut s’avérer cohérent par rapport à la prise de risque. 

Pour un investisseur B, doté d’un profil d’investissement plus dynamique, ce rendement garanti de 2 % par an pourrait s’avérer totalement insuffisant. Il préférera donc s’orienter vers un contrat d’assurance vie en unités de comptes (UC), supports plus risqués mais avec un potentiel de performance plus élevé que les fonds en euros.

D’autre part, les performances passées d’un investissement ne préjugent pas des performances futures. L’investisseur ne doit pas être biaisé par la croyance que l’historique des rendements antérieurs constitue une garantie de performance pérenne sur le long terme. 

C’est donc le rôle des conseillers en investissement financier (les CIF) d’accompagner les épargnants ou les investisseurs dans leurs décisions de placement, en tenant à la fois compte de leurs objectifs et de leur sensibilité au risque. 

L'assurance vie est un placement long terme investi dans des fonds qui, selon leur nature, présentent des risques dont la perte en capital, des fluctuations à la hausse ou à la baisse liées à l’évolution des marchés financiers ou immobiliers, aucune garantie de performance ni de revenu.