Comprendre les risques de l'assurance vie

L’assurance vie se positionne comme une solution de placement incontournable pour les épargnants français en quête de prévoyance. Reconnue pour sa flexibilité et son accessibilité, elle offre une multitude d’avantages fiscaux et successoraux. Mais derrière ces avantages, elle n’est pas à l’abri des risques inhérents à tout investissement financier.

L’assurance vie : un produit d’investissement apprécié par les Français

En France, l’assurance vie constitue l’un des placements financiers les plus prisés, juste derrière le livret A. Selon l’Insee, en 2021, 41 % des ménages français en possédaient une.
Cet engouement est pleinement justifié. L’assurance vie permet de se constituer un capital pour l’avenir en profitant d’une fiscalité et de conditions de gestion avantageuses. Elle offre une vaste palette de contrats permettant de concilier à la fois rendement et sécurité. Les épargnants peuvent investir sur deux types de supports :

  • Les fonds euro : l’investissement est réalisé dans des actifs sûrs tels que les obligations d’État, garantissant ainsi le capital investi. Le rendement y est moins intéressant.
  • Les unités de compte (UC) : elles reposent sur des fonds d’investissement en actions ou en obligations. Cela offre un potentiel de rendement plus élevé, mais avec un niveau de risque plus important en raison des fluctuations du marché financier.

 
Derrière cette apparence séduisante, l’assurance vie comporte également des risques qu’il est important de comprendre avant de souscrire un contrat.

Les principaux risques de l’assurance vie

Tout investissement financier comporte des risques, et l’assurance vie ne fait pas exception. Voici ce que vous devez savoir avant de choisir cette solution de placement.

 

Un rendement faible lié à l’inflation 

 
L’un des risques de l’assurance vie réside dans le rendement faible des fonds euro. Au cours des dernières années, le taux de rendement de ces fonds n’a cessé de diminuer, atteignant seulement 2 % en 2022, selon France Assureurs. Cela reste nettement inférieur à l’inflation, qui avoisine les 5,6 % au premier trimestre 2023 d’après l’Insee. Ainsi, l’épargne déposée sur le contrat d’assurance vie perd de sa valeur, et l’épargnant voit son pouvoir d’achat s’éroder au fil du temps.

 

Une défaillance de l’assureur

 
Bien que rare, la défaillance d’une compagnie d’assurance est une déconvenue qu’il ne faut pas négliger. Dans l’éventualité où l’assureur ferait faillite, le FGAP (Fonds de garantie des assurances de personnes) garantit une protection jusqu’à 70 000 €, s’appliquant à l’ensemble de vos contrats d’assurance vie, et non par contrat individuel. Au-delà de cette limite, il peut être impossible de récupérer les fonds investis. Il est donc primordial de choisir des assureurs réputés pour minimiser ce risque.

 

Une perte en capital

 
Les souscripteurs optant pour des unités de compte s’exposent à un risque de perte en capital, lié aux fluctuations des marchés financiers. Contrairement aux fonds euro qui garantissent le capital investi, les unités de compte sont soumises aux aléas boursiers. Ainsi, la valeur de l’investissement peut varier à la hausse comme à la baisse, pouvant engendrer des pertes temporaires ou permanentes.

 

Une déshérence du contrat

 
Le risque de déshérence du contrat peut survenir si le souscripteur décède sans avoir correctement désigné les bénéficiaires de son assurance vie. Dans ce cas, les fonds restent bloqués, et la transmission du capital est entravée. Pour éviter cette situation, une rédaction claire et précise de la clause bénéficiaire est primordiale. Il est également recommandé de tenir les bénéficiaires informés de leur statut afin de faciliter la procédure de transmission du capital.

 

Des frais de gestion conséquents

 
L’adhésion à une assurance vie entraîne le paiement de divers frais, servant de rémunération à l’assureur. Parmi ceux-ci, on retrouve :

  • Les frais d’entrée : ils sont facturés une seule fois lors de la souscription du contrat.
  • Les frais de gestion : ils correspondent à un montant prélevé chaque année, servant à rémunérer le travail de gestion effectué par l’assureur.
  • Les frais d’arbitrage : ils sont acquittés lors d’une modification de la répartition des actifs détenus dans le contrat.
  • Les frais de versement : ils s’appliquent à chaque fois que l’épargnant verse une somme sur son contrat.

 
 
Ces frais, variables selon l’assurance choisie, sont parfois onéreux. Ces coûts risquent d’impacter le capital investi et de diminuer la rentabilité globale du placement. Il est donc essentiel de les prendre en compte avant de souscrire une assurance vie.

A lire : Conseils pour souscrire un contrat en assurance vie.

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