Assurance vie : le rendement financier
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En bref :
- L’assurance vie est un produit d’épargne dont le rendement dépend du taux d’intérêt et des frais associés.
 - Le taux de rendement évolue chaque année et varie selon les supports d’investissement choisis.
 - Les supports proposés sont principalement le fonds euros (sécurisé) et les unités de compte (plus risquées mais potentiellement plus rentables).
 - L’inflation peut réduire le rendement réel, surtout si le taux de l’assurance vie est inférieur au taux d’inflation.
 - Pour limiter l’impact de l’inflation, il est conseillé de diversifier son épargne et d’investir une partie dans les unités de compte.
 
La performance d’un investissement se mesure principalement en analysant son taux de rendement et ses frais. Le contrat d’assurance vie ne déroge pas à cette règle : plus le rendement est élevé, plus le placement est rentable. Cette valeur dépend de différents facteurs qui fluctuent souvent. Chaque année, le taux évolue ainsi soit à la hausse soit à la baisse, même s’il peut parfois rencontrer une certaine stabilité. Le taux moyen de rendement de certains supports d’investissement est publié annuellement.
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2. Rendement brut et rendement net
Il est essentiel de distinguer le rendement brut du rendement net lorsqu’on évalue la performance d’un contrat d’assurance vie.
Le rendement brut correspond au taux de performance affiché par le support d’investissement avant toute déduction de frais, de prélèvements sociaux et d’impôts.
À l’inverse, le rendement net représente le gain réel perçu par l’épargnant après la prise en compte de ces différents prélèvements. C’est donc ce dernier indicateur qui permet d’apprécier la rentabilité effective de l’investissement, car il reflète véritablement ce que l’investisseur reçoit sur son compte.
3. L’impact des supports financiers sur le rendement d’une assurance vie
En assurance vie, le capital n’est pas investi dans un unique support, à moins qu’il s’agisse d’un contrat monosupport. Cette option, qui consiste à proposer uniquement des fonds euros, reste rare. Avant son adhésion, l’épargnant prend connaissance des différents placements disponibles. D’une part, il y a les fonds euros et d’autre part, il y a les unités de compte (UC). Les contrats d’assurance vie se présentent comme des enveloppes de placement dans lesquelles plusieurs produits sont nichés. Chacun de ces produits possède son propre rendement.
La nature des supports proposés par l’assureur a donc un impact sur le rendement de l’épargne. De la même manière, les supports retenus par le souscripteur déterminent le rendement de son placement. Le placement est sécurisé dans le cadre des fonds euros qui sont garantis par l’assureur. Pour les supports en unités de compte, le risque est plus important. Un risque de perte de capital est présent dans la mesure où il est possible d’avoir des gains plus ou moins élevés. Certains contrats, dont CORUM Life fait partie, proposent néanmoins des garanties qui fonctionnent comme des assurances.
Généralement, plus le support d’investissement est risqué, plus son rendement est potentiellement élevé. À l’inverse, plus le rendement est faible, moins le souscripteur risque de perdre tout ou partie de son investissement.
4. Quel est l’impact de l’inflation sur les contrats en assurance vie ?
L’un des facteurs qui influent sur le rendement des contrats d’assurance vie est l’inflation. Elle peut avoir un impact dans les cas où le taux de rendement d’un contrat est inférieur au taux d’inflation. Dans les contextes où les taux d’inflation sont élevés, les épargnants doivent se préparer à obtenir de faibles performances sur leur épargne, en particulier sur les fonds euros.
Les épargnants ont toutefois la perspective de limiter l’impact de l’inflation. La solution consiste en une diversification de patrimoine, ce qui passe par l’intégration d’une certaine proportion d’investissement dans les unités de compte (UC). Celles-ci peuvent présenter un taux de rendement supérieur à celui de l’inflation. Les épargnants ont alors davantage de possibilités de générer une plus-value. Cependant, les unités de compte sont plus risquées et l’épargnant peut être confronté à une baisse de son capital.
5. La spécificité du rendement des fonds euros
Les contrats d’assurance vie proposent des fonds euros qui se composent essentiellement d’actifs obligataires (obligations). Ces derniers sont des emprunts émis par des collectivités, des entreprises ou par l’État afin de financer le lancement ou le développement d’un projet. Les émetteurs paient des intérêts sur les dettes contractées. Sur toute la durée de vie des obligations, les épargnants perçoivent des coupons qui représentent la rémunération régulière correspondant aux intérêts. Le capital n’est remboursé qu’à l’échéance de l’obligation.
Les fonds euros sont des supports sécurisés dans la mesure où le capital est garanti par l’assureur.
6. Le rendement des unités de compte
Le contrat d’assurance vie est une enveloppe qui englobe de nombreux supports de placement aux rendements variés. Si un pourcentage minimum d’investissement en UC est parfois imposé par les assureurs, la nature même de ces supports n’est pas imposée aux épargnants. Chacun peut sélectionner les produits de son choix dans lesquels placer son argent. Il en existe de différents types :
- L’épargne en actions : Il s’agit d’investir dans des parts d’entreprises cotées en bourse. Ce type de placement offre un potentiel de rendement élevé, mais il comporte aussi un risque de perte en cas de baisse des marchés financiers. Idéal pour diversifier son portefeuille si l’épargnant accepte une certaine volatilité.
 - L’épargne en obligations : Elle consiste à placer son argent dans des titres de créance émis par des entreprises, des collectivités ou des États. Les obligations procurent généralement un revenu régulier sous forme de coupons, avec un niveau de risque inférieur aux actions, mais également un rendement souvent plus modeste.
 - Les SCPI (Sociétés Civiles de Placement Immobilier) : Ce placement permet aux épargnants d’investir indirectement dans l’immobilier locatif professionnel (bureaux, commerces, entrepôts) par le biais de parts de société. Les SCPI versent des revenus potentiels issus des loyers perçus et permettent de mutualiser les risques immobiliers, tout en restant exposé aux fluctuations du marché immobilier.
 
Aucune UC n’offre de garantie de capital. Néanmoins, la performance des unités de comptes peut être supérieure à celle des fonds euros. Il revient donc à l’épargnant de définir l’équilibre entre les risques (UC) et la sécurité (fonds euros) en fonction de son horizon, de son profil et de ses objectifs de placement.
7. L’importance du mode de gestion dans le rendement
La stratégie de gestion d’un contrat d’assurance vie est susceptible d’augmenter ou de diminuer son rendement. La notion d’allocation d’actifs est particulièrement importante. Elle se rapporte à la manière dont le capital est réparti entre les supports de placement nichés dans le contrat. Lors de l’ouverture du contrat, l’épargnant choisit des produits de placement et décide de la proportion de capital qu’il souhaite placer dans chaque support. Cependant, cette allocation initiale n’est pas fixe. En cours de contrat, le souscripteur a la possibilité d’apporter des modifications s’il le juge pertinent. C’est ce que l’on appelle un arbitrage.
En gestion libre, toutes les décisions sont prises par l’épargnant. Une solide connaissance des marchés financiers est nécessaire pour optimiser le rendement du placement.
En gestion pilotée ou sous mandat, l’épargnant délègue toutes les prises de décision à un expert. Ce dernier décide de l’allocation idéale suivant le profil de l’épargnant, en particulier en fonction de son appétence au risque.
Il est essentiel de garder à l’esprit que les performances passées des différents supports d’investissement ne garantissent en rien celles à venir. Les marchés financiers et immobiliers évoluent constamment, et le rendement d’un contrat d’assurance vie dépend de nombreux facteurs qui peuvent varier dans le temps. Une analyse régulière et une diversification judicieuse restent donc les clés pour optimiser votre épargne tout en maîtrisant les risques.
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