La performance d’un investissement se mesure principalement grâce à son taux de rendement. Le contrat d’assurance vie ne déroge pas à cette règle : plus le rendement est élevé, plus le placement est rentable. Cette valeur dépend de différents facteurs qui fluctuent souvent. Chaque année, le taux évolue ainsi soit à la hausse soit à la baisse, même s’il peut parfois rencontrer une certaine stabilité. Le taux moyen de rendement de certains supports d’investissement est publié annuellement. L’ACPR (autorité de contrôle prudentiel et de résolution) fait par exemple état d’un rendement moyen, pour les fonds euros, de 2 % pour l’année 2022.
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L’impact des supports financiers sur le rendement d’une assurance vie
En assurance vie, le capital n’est pas investi dans un unique support, à moins qu’il s’agisse d’un contrat monosupport. Cette option, qui consiste à proposer uniquement des fonds euros, reste rare. Avant son adhésion, l’épargnant prend connaissance des différents placements disponibles. D’une part, il y a les fonds euros et d’autre part, il y a les unités de compte (UC). Les contrats d’assurance vie se présentent comme des enveloppes de placement dans lesquelles plusieurs produits sont nichés. Chacun de ces produits possède son propre rendement.
La nature des supports proposés par l’assureur a donc un impact sur le rendement de l’épargne. De la même manière, les supports retenus par le souscripteur déterminent le rendement de son placement. Le placement est sécurisé dans le cadre des fonds euros qui sont garantis par l’assureur. Pour les supports en unités de compte, le risque est plus important. Un risque de perte de capital est présent dans la mesure où il est possible d’avoir des gains plus ou moins élevés. Certains contrats, dont CORUM Life fait partie, proposent néanmoins des garanties qui fonctionnent comme des assurances.
Généralement, plus le support d’investissement est risqué, plus son rendement est potentiellement élevé. À l’inverse, plus le rendement est faible, moins le souscripteur risque de perdre tout ou partie de son investissement.
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Quel est l’impact de l’inflation sur les contrats en assurance vie ?
L’un des facteurs qui influe sur le rendement des contrats d’assurance vie est l’inflation. Elle peut avoir un impact dans les cas où le taux de rendement d’un contrat est inférieur au taux d’inflation. Dans les contextes où les taux d’inflation sont élevés, les épargnants doivent se préparer à obtenir de faibles performances sur leur épargne, en particulier sur les fonds euros dont le rendement est déjà assez bas.
Les épargnants ont toutefois la perspective de limiter l’impact de l’inflation. La solution consiste en une diversification de patrimoine, ce qui passe par l’intégration d’une certaine proportion d’investissement dans les unités de compte (UC). Celles-ci peuvent présenter un taux de rendement supérieur à celui de l’inflation. Les épargnants ont alors davantage de possibilités de générer une plus-value. Cependant, les unités de compte sont plus risquées et l’épargnant peut être confronté à une baisse de son capital.
La spécificité du rendement des fonds euros
Les contrats d’assurance vie proposent des fonds euros qui se composent essentiellement d’actifs obligataires (obligations). Ces derniers sont des emprunts émis par des collectivités, des entreprises ou par l’État afin de financer le lancement ou le développement d’un projet. Les émetteurs paient des intérêts sur les dettes contractées. Sur toute la durée de vie des obligations, les épargnants perçoivent des coupons qui représentent la rémunération régulière correspondant aux intérêts. Le capital n’est remboursé qu’à l’échéance de l’obligation.
Les fonds euros sont des supports sécurisés dans la mesure où le capital est garanti par l’assureur.
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Le rendement des unités de compte
Le contrat d’assurance vie est une enveloppe qui englobe de nombreux supports de placement aux rendements variés. Si un pourcentage minimum d’investissement en UC est parfois imposé par les assureurs, la nature même de ces supports n’est pas imposée aux épargnants. Chacun peut sélectionner les produits de son choix dans lesquels placer son argent. Il en existe de différents types.
Les OPCVM(Organismes de placement collectif en valeur mobilière) offrent la possibilité d’investir dans des actions. Quelques OPCVM permettent également de placer le capital des épargnants dans des obligations et, dans certains cas, d’investir en titres monétaires. Le capital et les gains ne sont pas garantis. La rémunération peut ainsi être aléatoire et les taux de rendement sont susceptibles de varier annuellement. Plus un OPCVM semble sûr, plus son rendement est bas.
La famille des UC comprend également les produits structurés ou EMTN (Euro Medium Term Note) dont le rendement oscille entre 3 % et 10 %. Ces produits sont également des titres de créance (dette) utilisés par leurs émetteurs pour se financer. Là encore, les produits structurés les plus risqués sont ceux qui offrent les meilleurs taux de rendement.
Les placements pierre papier peuvent aussi être nichés dans le portefeuille d’UC d’un contrat d’assurance vie. Ils se rapportent à l’immobilier. Les SCPI (Sociétés civiles de placement immobilier) en font partie. Les épargnants achètent des parts dans un organisme de placement collectif grâce auquel les risques sont mutualisés. Les parts achetées par les souscripteurs du contrat d’assurance vie leur permettent de gagner des revenus potentiels sous forme de dividendes. Le rendement des placements pierre papier dépend, entre autres, de la stratégie de gestion et de la fluctuation du marché immobilier.
Aucune UC n’offre de garantie de capital. Néanmoins, ce type de support offre de meilleures perspectives de rendement. Il revient donc à l’épargnant de définir l’équilibre entre les risques (UC) et la sécurité (fonds euros) en fonction de son horizon et de ses objectifs de placement.
L’importance du mode de gestion dans le rendement
La stratégie de gestion d’un contrat d’assurance vie est susceptible d’augmenter ou de diminuer son rendement. La notion d’allocation d’actifs est particulièrement importante. Elle se rapporte à la manière dont le capital est réparti entre les supports de placement nichés dans le contrat. Lors de l’ouverture du contrat, l’épargnant choisit des produits de placement et décide de la proportion de capital qu’il souhaite placer dans chaque support. Cependant, cette allocation initiale n’est pas fixe. En cours de contrat, le souscripteur a la possibilité d’apporter des modifications s’il le juge pertinent. C’est ce que l’on appelle un arbitrage.
En gestion libre, toutes les décisions sont prises par l’épargnant. Une solide connaissance des marchés financiers est nécessaire pour optimiser le rendement du placement.
En gestion pilotée ou sous mandat, l’épargnant délègue toutes les prises de décision à un expert. Ce dernier décide de l’allocation idéale suivant le profil de l’épargnant, en particulier en fonction de son appétence au risque.
La gestion conseillée est à mi-chemin entre les deux options précédentes. Les décisions reviennent au souscripteur qui bénéficie toutefois des conseils avisés d’un professionnel.
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