Retraite

Le système de retraite en France

Temps de lecture: 15 minutes

Pour résumer :

Vous souhaitez mieux comprendre le fonctionnement du système de retraite français ? Voici les points essentiels à retenir :

  • Les différents régimes de retraite : général, complémentaires, spéciaux, fonction publique, indépendants et agricoles.
  • Le fonctionnement : un système basé sur la répartition, financé par les cotisations des actifs.
  • Les conditions de départ : âge légal relevé à 64 ans d’ici 2030 et 43 années de cotisation nécessaires pour une pension à taux plein.
  • Le calcul de la retraite : basé sur le salaire moyen, le taux de liquidation et les points des régimes complémentaires.

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En France, le système de retraite repose sur des principes de solidarité sociale et de répartition, visant à garantir un revenu aux personnes ayant cessé leur activité professionnelle. Cependant, avec ses nombreux régimes adaptés aux différentes catégories de travailleurs – salariés, indépendants, fonctionnaires – et ses mécanismes d’ajustement comme les régimes complémentaires ou la prise en compte des carrières longues, ce système demeure complexe. De plus, les réformes récentes, et notamment le relèvement de l’âge légal de départ à 64 ans, ont relancé le débat national sur l’équilibre entre les droits des retraités et les cotisations des actifs. Faisons le point.

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2. Les différents régimes de retraite en France

En France, le système de retraite est structuré autour de plusieurs régimes adaptés aux diverses situations professionnelles. Ces régimes permettent de répondre aux spécificités des différentes catégories de travailleurs tout en assurant une certaine équité sociale. Chaque régime possède ainsi ses propres règles, tant en termes de cotisations que de calcul des pensions et de droits à la retraite.

Le régime général : destiné aux salariés du secteur privé

Le régime général est le pilier principal du système de retraite en France. En effet, il couvre la majorité des travailleurs, notamment les salariés du secteur privé. Les pensions sont calculées sur la base des 25 meilleures années de revenu, après avoir cumulé un certain nombre de trimestres.

Ce sont les cotisations sociales versées par les salariés et les employeurs qui alimentent ce régime. Ces dernières sont ensuite redistribuées sous forme de pensions de vieillesse.

En complément, les salariés cotisent également aux régimes complémentaires obligatoires, comme l'AGIRC-ARRCO, qui fonctionnent par un système de points.

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Les régimes spéciaux : des conditions particulières pour certaines professions

Les régimes spéciaux concernent des secteurs spécifiques, souvent liés à des professions où les conditions de travail sont jugées plus difficiles ou particulières. On y retrouve, par exemple, les agents de la SNCF, de la RATP ou les employés des industries électriques et gazières.

Ces régimes permettent généralement un départ à la retraite à un âge plus précoce ou offrent des avantages spécifiques, bien que ces conditions aient été en partie revues avec la réforme des retraites de 2023.

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Le régime de la fonction publique : pour les agents de l’État et des collectivités

Les fonctionnaires, qu’ils soient de l’État, des collectivités territoriales ou du secteur hospitalier, bénéficient d’un régime propre. Contrairement au régime général, leur pension de retraite est calculée en fonction du traitement indiciaire (salaire de base) perçu durant les six derniers mois de carrière. Ce régime comprend également des dispositifs spécifiques pour les agents ayant exercé des métiers à risques ou des activités pénibles, comme les militaires ou les policiers.

Le régime des indépendants : pour artisans, commerçants et professions libérales

Les travailleurs indépendants (artisans, commerçants, professions libérales) cotisent à des régimes spécifiques, gérés par différentes caisses comme la Sécurité sociale des indépendants (SSI) ou la Caisse nationale des barreaux français (CNBF) pour les avocats. Le calcul de leur pension dépend de leurs revenus professionnels déclarés, et des dispositifs complémentaires existent également sous forme de régimes par points.

Le régime agricole : pour les exploitants et salariés agricoles

Enfin, le régime agricole, géré par la Mutualité sociale agricole (MSA), couvre à la fois les exploitants et les salariés agricoles. Les cotisations versées par ces professionnels permettent de financer des pensions de retraite spécifiques, souvent complétées par des dispositifs pour garantir un minimum de pension, compte tenu des revenus souvent modestes de ce secteur.

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3. Le fonctionnement du système de retraite

En France, le système de retraite repose sur des mécanismes complexes, mais essentiels pour garantir un revenu aux retraités, tout en maintenant une solidarité entre les générations.

Le principe de répartition : un pilier fondamental de la retraite française

Le système français de retraite fonctionne selon le principe de répartition. Cela signifie que les cotisations sociales versées par les salariés, les employeurs et les travailleurs indépendants servent directement à financer les pensions des retraités actuels.

Contrairement à un système par capitalisation, où chacun épargne pour sa propre retraite, la répartition repose sur la solidarité intergénérationnelle.

Néanmoins, ce modèle nécessite un équilibre entre le nombre d’actifs et celui des retraités, ce qui représente un réel défi dans un contexte de vieillissement démographique, comme c’est le cas en France.

La solidarité intergénérationnelle : un équilibre fragile

La solidarité intergénérationnelle est au cœur du système de répartition. Les salariés en activité soutiennent les retraités grâce à leurs cotisations, en bénéficiant eux-mêmes de droits futurs pour leur propre retraite.

Cependant, l’allongement de l’espérance de vie, combiné à une baisse du ratio entre les actifs et les retraités, exerce une pression sur le système.

C’est pourquoi des réformes, comme celle de 2023, visent à adapter les conditions de départ à la retraite et la durée de cotisation afin de maintenir l’équilibre financier.

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Régimes obligatoires et complémentaires : un double niveau de cotisation

En France, la majorité des travailleurs cotisent à un régime de base obligatoire et à un régime complémentaire. Ces deux niveaux permettent de garantir un montant de retraite plus représentatif des revenus perçus durant la carrière professionnelle :

  • Le régime de base (comme celui de la Sécurité sociale) assure une pension minimum pour tous, calculée en fonction du nombre de trimestres validés et du salaire annuel moyen.
  • Les régimes complémentaires, comme l'AGIRC-ARRCO pour les salariés du secteur privé, fonctionnent sur un système de points. Chaque cotisation accumule des points, dont la valeur est fixée chaque année, ce qui permet ensuite de déterminer le montant de la pension complémentaire.

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4. Les conditions d’âge et de durée de cotisation

Les conditions pour accéder à une retraite en France varient selon l’âge, la durée de cotisation, et les spécificités de chaque carrière professionnelle.

L’âge légal de départ à la retraite

L’âge légal de départ correspond à l’âge minimum à partir duquel un assuré peut demander sa pension de vieillesse. En France, cet âge est progressivement relevé pour atteindre 64 ans d’ici 2030, selon la réforme de 2023. Toutefois, il existe des exceptions :

  • Les carrières longues : les assurés ayant commencé à travailler très tôt peuvent partir avant cet âge, à condition d’avoir validé un certain nombre de trimestres.
  • Les métiers pénibles : des dispositifs permettent un départ anticipé pour les professions particulièrement éprouvantes.
  • L’invalidité ou l’incapacité : les assurés dans ces situations peuvent également partir avant l’âge légal.

Ces ajustements visent à prendre en compte la diversité des parcours et des conditions de travail.

>Guide à lire : La retraite et le délai de prévenance.

La durée de cotisation requise

Pour obtenir une retraite à taux plein – c’est-à-dire sans décote –, il est nécessaire de valider un certain nombre de trimestres de cotisation. Cette durée est fixée à 172 trimestres (43 années) pour les générations nées à partir de 1973.

>Guide à lire : Comment avoir une retraite sans décote ?

  • Si un assuré n’a pas atteint cette durée, il peut choisir de travailler plus longtemps pour éviter une réduction du montant de sa pension.
  • À l’inverse, ceux qui ont dépassé la durée requise bénéficient d’une surcote, augmentant le montant de leur retraite.

Chaque année de travail permet de cumuler jusqu’à 4 trimestres, sous réserve d’un minimum de revenus soumis à cotisation.

>Découvrez tout sur les avantages et inconvénients du cumul emploi-retraite.

5. Le calcul du montant de la retraite

Le montant de la pension de retraite est déterminé par des règles précises, qui varient selon les régimes de retraite. Ce calcul repose sur plusieurs facteurs : la durée de la carrière, les revenus perçus et les cotisations versées.

Le salaire annuel moyen : une base déterminante

Dans le cadre du régime général, le salaire annuel moyen est calculé à partir des 25 meilleures années de revenus pour les salariés du secteur privé. Cette méthode privilégie ainsi les années les plus favorables de la carrière professionnelle, ce qui peut être un avantage pour les assurés ayant connu des périodes de revenus fluctuants.

Pour les indépendants ou les professions libérales, ce calcul repose sur les revenus professionnels déclarés.

Dans certains régimes, comme celui des fonctionnaires, c’est le traitement indiciaire brut des six derniers mois qui est pris en compte.

Ce moyen de calcul vise à refléter au mieux les efforts de cotisation durant la vie active.

Le taux de liquidation (avec décote et surcote)

Le taux de liquidation est un concept clé dans le calcul des pensions de retraite. Il s'agit d’un pourcentage appliqué au salaire annuel moyen pour déterminer le montant de la pension de retraite.

Prenons un exemple concret pour mieux comprendre. Supposons que nous ayons un salarié du secteur privé dont le salaire annuel moyen serait de 30 000 euros (calculé sur ses 25 meilleures années). Si le taux de liquidation est de 50 %, la pension de retraite annuelle de ce salarié sera de 15 000 euros (50 % de 30 000 euros).

Le taux de liquidation peut varier en fonction de plusieurs facteurs. Dans le régime général de retraite en France, le taux de liquidation maximal est fixé à 50 %. Cela signifie que, dans le meilleur des cas, le salarié peut recevoir une pension équivalente à 50 % de son salaire annuel moyen.

Ce taux peut être réduit par la décote, si le salarié n’a pas validé le nombre requis de trimestres de cotisation. Par exemple, si un salarié doit cotiser pendant 40 ans pour obtenir le taux plein, mais qu’il n'a cotisé que pendant 38 ans, une décote sera appliquée, réduisant ainsi son taux de liquidation.

À l’inverse, le taux de liquidation peut être augmenté grâce à la surcote. Si un salarié continue de travailler au-delà de l’âge légal de départ à la retraite et de la durée de cotisation requise, chaque trimestre supplémentaire validé augmente son taux de liquidation.

Ce mécanisme encourage les assurés à prolonger leur activité pour optimiser leur retraite.

Les régimes complémentaires : un système par points

En plus du régime de base, la plupart des travailleurs cotisent à des régimes complémentaires, comme l’AGIRC-ARRCO pour les salariés du secteur privé. Ces régimes fonctionnent selon un système de points :

  • Chaque année, les cotisations versées par l’assuré permettent d’acquérir des points.
  • Le montant de la pension complémentaire est ensuite calculé en multipliant le nombre de points acquis par leur valeur au moment du départ à la retraite.

6. Les réformes récentes du système de retraite en France

En France, le système de retraite a fait l’objet de plusieurs réformes ces dernières années, en réponse aux défis posés par le vieillissement de la population et l’équilibre financier des caisses de retraite. L’objet de ces ajustements ? Garantir la pérennité du système tout en maintenant une certaine équité entre les générations. La réforme de 2023, particulièrement significative, a ainsi introduit plusieurs changements majeurs, affectant notamment l’âge légal de départ, la durée de cotisation et les conditions des différents régimes.

>Découvrez tout sur la reforme des retraites.

Le relèvement progressif de l’âge légal de départ à la retraite

L’une des mesures phares de la réforme de 2023 est le relèvement progressif de l’âge légal de départ à la retraite, qui passera de 62 ans à 64 ans d’ici 2030.

Ce changement vise à répondre à l’allongement de l’espérance de vie et à réduire le déficit des caisses de retraite.

Cet âge légal est une condition minimum pour obtenir une pension complète. Néanmoins, en plus de cette condition, il est également nécessaire d’avoir validé un nombre suffisant de trimestres de cotisation.

Les dispositifs de départ anticipé (carrières longues, métiers pénibles, etc.) ont été maintenus, mais avec certains ajustements.

>Guide à lire : Le préavis de départ à la retraite.

L’accélération de l’allongement de la durée de cotisation

La durée nécessaire pour bénéficier d’une retraite à taux plein est désormais fixée à 43 années de cotisation (soit 172 trimestres) pour les générations nées à partir de 1973. Cette mesure, déjà prévue par une réforme antérieure, a simplement été accélérée dans son application par la réforme de 2023.

Ce changement impacte directement les salariés, en particulier ceux ayant des carrières incomplètes ou interrompues.

De même, les travailleurs indépendants et les professions libérales sont également concernés, avec une attention particulière portée sur les périodes d’interruption ou de faible activité.

La suppression de certains régimes spéciaux pour les nouveaux entrants

La réforme de 2023 prévoit aussi la suppression progressive de plusieurs régimes spéciaux, comme ceux de la SNCF ou de la RATP, uniquement pour les nouveaux entrants à partir du 1ᵉʳ septembre 2023. Ces travailleurs intègreront désormais le régime général et les régimes complémentaires, alignant ainsi leurs droits et devoirs sur ceux des autres salariés.

La revalorisation des petites pensions

Un autre objectif majeur de la réforme a concerné l’amélioration des pensions les plus modestes. Depuis 2023, le montant minimum de la pension de retraite est porté à 85 % du SMIC net pour les assurés ayant validé une carrière complète.

Cette mesure bénéficie principalement aux salariés ayant eu des revenus modestes et aux travailleurs indépendants. Elle renforce ainsi la dimension sociale du système de retraite, en assurant un revenu minimum décent pour les retraités.

7. Les démarches pour préparer sa retraite

Anticiper son départ à la retraite est une étape cruciale pour maximiser ses droits et éviter les imprévus. En France, le système de retraite offre plusieurs outils pour accompagner les assurés dans cette transition.

L’estimation de la pension : les outils en ligne

Avant même de déposer une demande officielle, il est conseillé de réaliser une estimation du montant de votre future pension de retraite.

Les simulateurs en ligne, proposés par des organismes comme la Caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV) ou l’AGIRC-ARRCO, vous permettront de calculer une projection basée sur vos trimestres validés, vos cotisations versées et les règles propres à chaque régime. Ces outils prennent également en compte les particularités des régimes complémentaires, les périodes de travail à l’étranger ou encore les éventuelles interruptions d’activité professionnelle.

>Découvrez tout sur les organismes de retraite.

La vérification du relevé de carrière : une étape indispensable

Le relevé de carrière est un document clé qui récapitule l’ensemble des périodes cotisées au titre des différents régimes de retraite. Il permet de vérifier la prise en compte :

  • Des années travaillées dans le secteur privé ou public.
  • Des périodes spécifiques, comme le chômage, la maladie ou le congé parental, qui peuvent ouvrir des droits à validation de trimestres ou de points.
  • Des éventuelles lacunes ou erreurs dans l’enregistrement des cotisations.

Il est recommandé de demander ce relevé à partir de 45 ans et de le consulter régulièrement, afin de corriger les éventuelles anomalies auprès des caisses de retraite concernées.

>Guide à lire : Retraite et congés payés.

La demande de retraite

La demande officielle de retraite doit être effectuée plusieurs mois avant la date prévue de départ, généralement entre 4 et 6 mois. Cette procédure permet aux caisses concernées de traiter le dossier et de calculer le montant des pensions.

La démarche peut être réalisée en ligne via le portail Info-Retraite, qui centralise les informations des différents régimes.

Il est possible de demander à bénéficier de la pension de base et de la pension complémentaire simultanément.

La prise en compte des dispositifs complémentaires

Pour optimiser le montant de votre retraite, plusieurs dispositifs peuvent être explorés, tels que :

  • Le rachat de trimestres, pour compenser des périodes non validées.
  • Les majorations, accordées dans certains cas, comme pour les parents ayant élevé plusieurs enfants.
  • Les assurances vie ou les plan d’épargne retraite (PER), qui peuvent venir compléter les pensions issues des régimes obligatoires.

En France, le système de retraite est complexe, mais il repose sur des principes solides de solidarité sociale et de répartition. Cependant, c’est en comprenant ses règles, ses régimes et les démarches à effectuer pour optimiser vos droits que vous préparerez plus sereinement cette étape de vie.

>Guide à lire : Les majorations de retraite liées aux enfants.

8. FAQ

Quels sont les différents régimes de retraite disponibles en France ?

En France, le système de retraite est constitué de plusieurs régimes :

  • Le régime général : pour les salariés du secteur privé.
  • Les régimes complémentaires : comme l’AGIRC-ARRCO, fonctionnant par points.
  • Les régimes spéciaux : pour certaines professions (SNCF, RATP, etc.).
  • Le régime de la fonction publique : pour les fonctionnaires.
  • Le régime des indépendants : artisans, commerçants, professions libérales.
  • Le régime agricole : pour les exploitants et salariés agricoles.

Comment est calculée la retraite ?

Le montant de votre retraite dépendra de plusieurs critères :

  • La durée de cotisation : le nombre de trimestres validés.
  • Le salaire annuel moyen : calculé sur les 25 meilleures années pour les salariés du secteur privé.
  • Le taux de liquidation : une surcote ou une décote appliqué à vos revenus pour déterminer votre pension.
  • Les points accumulés dans les régimes complémentaires, comme l'AGIRC-ARRCO.

À quel âge puis-je partir à la retraite ?

L’âge légal de départ à la retraite est fixé à 64 ans (progressivement atteint d’ici 2030).

Il est cependant possible de partir plus tôt dans certains cas : carrières longues, métiers pénibles, handicap ou invalidité.

Pour bénéficier d’une retraite à taux plein, vous devez valider 43 années de cotisation (génération 1973 et après).

>Guide à lire : Les avantages et inconvénients de la retraite progressive.

Quelles sont les étapes pour demander sa retraite ?

  1. Estimer votre pension en utilisant des simulateurs en ligne comme ceux de l’Info-Retraite ou de votre caisse.
  2. Vérifier votre relevé de carrière pour vous assurer que tous vos trimestres et périodes de travail aient bien été pris en compte.
  3. Déposer votre demande en ligne, au moins 4 à 6 mois avant votre date de départ, via le portail Info-Retraite ou auprès des caisses concernées.

>Guide à lire : Quand et comment demander sa retraite  ?

Quelles sont les conséquences des réformes récentes ?

Les principales mesures de la réforme de 2023 incluent :

  • La relève l’âge légal de départ à 64 ans.
  • L’augmentation de la durée de cotisation à 43 années pour une retraite à taux plein.
  • La revalorisation des petites pensions, avec un minimum de pension fixé à 85 % du SMIC net.
  • La suppression de certains régimes spéciaux pour les nouveaux entrants (SNCF, RATP).

>Découvrez pourquoi reporter son départ à la retraite.

Que faire en cas de trimestres manquants ?

Si vous n’avez pas validé le nombre requis de trimestres, plusieurs options s’offrent à vous :

  • Le rachat de trimestres : possible dans certaines situations (années d’études, périodes incomplètes).
  • La prolongation de votre activité professionnelle pour accumuler des trimestres supplémentaires et éviter une décote.

Pensez aussi à vérifier vos périodes assimilées (chômage, maladie, maternité) qui peuvent également donner droit à des trimestres.

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