Utiliser l’assurance vie pour préparer sa retraite
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En bref
Vous préparez votre retraite et cherchez un placement flexible ? L’assurance vie peut vous intéresser. Accessible à tous, elle permet de se constituer un capital, de générer des revenus complémentaires (non garantis) et d’optimiser la transmission de son patrimoine, tout en bénéficiant d’une fiscalité spécifique après 8 années.
Avec l’assurance vie, vous pouvez :
- Investir sur des fonds euros (capital garanti net de frais de gestion) ou des unités de compte (c’est-à-dire de l’épargne en actions, en obligations et en immobilier, avec un rendement potentiellement plus élevé mais un risque accru).
- Effectuer des versements libres ou programmés et adapter votre stratégie selon votre âge, votre situation, vos objectifs et votre tolérance au risque.
- Accéder à votre capital quand vous le souhaitez, contrairement au PER (dont les fonds sont normalement bloqués jusqu’à la retraite.
- Profiter d’une fiscalité spécifique sur les rachats (retraits), y compris si ces derniers ont lieu au moment de la retraite.
- Organiser la transmission de votre patrimoine en dehors de la succession classique.
Préparer sa retraite nécessite d’anticiper la gestion de son capital et de choisir les placements adaptés. L’assurance vie peut alors convenir pour certains épargnants. Elle est un contrat d’épargne souple, associé à une fiscalité spécifique. Grâce à une répartition entre fonds euros et unités de compte (épargne en actions, en obligations et en immobilier), cette dernière s’adapte aux objectifs de chaque souscripteur, y compris pour la préparation de la retraite.
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2. Comprendre l’assurance vie
L’assurance vie est un contrat d’épargne flexible qui permet, entre autres, de constituer un capital en vue de la retraite, tout en bénéficiant d’une fiscalité spécifique sur le long terme. Accessible à tous, ce produit d’épargne offre plusieurs possibilités de gestion des versements, en fonction du profil de risque et des objectifs du souscripteur.
Définition et fonctionnement
Un contrat d’assurance vie fonctionne comme un plan d’épargne à moyen et long terme. Le souscripteur effectue des versements sur son contrat, que ce soit de manière ponctuelle ou régulière. Ces sommes sont ensuite placées sur différents supports d’investissement, en fonction des préférences et du niveau de risque accepté.
Il existe deux grandes catégories de supports dans un contrat d’assurance vie :
- Les fonds en euros : Ce type de placement garantit le capital investi net de frais de gestion. L’assureur assure un rendement annuel, dont le taux varie en fonction des résultats financiers du contrat. Les intérêts générés sont définitivement acquis et sont réinvestis chaque année, favorisant ainsi l’effet de capitalisation.
- Les unités de compte (UC) : Contrairement aux fonds en euros, les unités de compte sont investies sur des actions, des obligations, de l’immobilier ou d’autres supports financiers. Leur rendement dépend des marchés financiers, et le capital n’est pas garanti. Ce type d’investissement est plus risqué, mais il offre un potentiel de gains plus élevé sur le long terme.
Un contrat souple et évolutif
L’assurance vie offre une grande souplesse dans la gestion de son patrimoine. En fonction de son âge, de son horizon d’investissement et de ses objectifs, le souscripteur peut adapter la répartition de son argent entre fonds en euros et unités de compte.
De plus, un contrat d’assurance vie offre plusieurs options de sortie :
- Le rachat partiel ou total, qui permet de récupérer son capital en une ou plusieurs fois, tout en bénéficiant d’une fiscalité spécifique après huit années de détention.
- Les rachats programmés, qui permettent au souscripteur de retirer régulièrement une partie de son capital, selon un calendrier prédéfini.
3. Les avantages fiscaux de l’assurance vie pour la retraite
L’assurance vie est un outil d’investissement particulièrement apprécié pour sa fiscalité. Que ce soit pendant la phase d’épargne, lors des rachats, ou au moment de la transmission du capital, ce contrat permet d’optimiser sa fiscalité, y compris au moment de la retraite.
La fiscalité pendant la phase d’épargne
L’une des particularités de l’assurance vie réside dans l’absence d’impôt sur les gains tant que le souscripteur ne réalise pas de rachat. Ainsi, les intérêts générés par les fonds euros et les unités de compte sont capitalisés chaque année sans être soumis à l’impôt, ce qui favorise l’accumulation d’un capital à long terme.
Lors des rachats : une fiscalité réduite après 8 ans
Lorsque l’épargnant souhaite récupérer une partie ou la totalité de son capital, les gains réalisés sont soumis à l’impôt. Cependant, la fiscalité est plus favorable après une détention de 8 années.
- Avant 8 ans, les gains issus des rachats sont imposés au choix :
- Soit selon le barème progressif de l’impôt sur le revenu.
- Soit avec un prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30 % (12,8 % d’impôt + 17,2 % de prélèvements sociaux).
- Après 8 ans, le contrat bénéficie d’un abattement annuel :
- 4 600 € pour une personne seule.
- 9 200 € pour un couple.
Au-delà de cet abattement, les gains sont soumis à une imposition réduite :
- 7,5 % pour les montants investis jusqu’à 150 000 €.
- 12,8 % au-delà, en plus des prélèvements sociaux de 17,2 %.
Grâce à cette fiscalité allégée, l’assurance vie permet d’optimiser la sortie en capital tout en minimisant l’impôt à payer, ce qui en fait un outil intéressant pour compléter ses revenus à la retraite.
Le cadre fiscal de la transmission du capital via l’assurance vie
L’assurance vie permet aussi de transmettre du patrimoine à des bénéficiaires avec une fiscalité spécifique en cas de décès de l’assuré.
- Pour les primes versées avant les 70 ans, chaque bénéficiaire bénéficie d’un abattement de 152 500 € sur les sommes reçues. Au-delà, une imposition de 20 % s’applique jusqu’à 700 000 €, puis 31,25 % au-delà.
- Pour les primes versées après 70 ans, l’abattement global est limité à 30 500 €, tous bénéficiaires confondus. Toutefois, seuls les gains sont soumis aux droits de succession, et non le capital initialement investi.
Un contrat intéressant pour optimiser sa retraite
Grâce à sa fiscalité avantageuse en phase d’épargne, à la souplesse de ses rachats et aux facilités de transmission qu’elle octroie, l’assurance vie constitue un contrat à étudier pour préparer sa retraite.
Découvrez tout sur les avantages de l'assurance vie pour préparer sa retraite.
4. Comparaison entre assurance vie et Plan d’Épargne Retraite
Lorsqu’il s’agit de préparer sa retraite, l’assurance vie et le Plan d’Épargne Retraite (PER) sont deux solutions complémentaires, chacune ayant ses spécificités.
Disponibilité des fonds : une plus grande souplesse avec l’assurance vie
L’un des grands avantages de l’assurance vie est sa souplesse en matière de rachat. Contrairement au PER, les sommes investies dans un contrat d’assurance vie restent accessibles à tout moment :
- Assurance vie : Les fonds peuvent être retirés à tout moment, sous forme de rachat partiel ou total, avec une fiscalité réduite après 8 années de détention.
- PER : Les sommes investies sont bloquées jusqu’à l’âge de la retraite, sauf en cas de déblocage anticipé, encadré par la loi et soumis à justificatif (achat de la résidence principale, invalidité, décès du conjoint, surendettement, fin de droits au chômage, liquidation de l’entreprise).
Déduction fiscale possible à l’entrée : un atout pour le PER
L’assurance vie et le PER n’ont pas les mêmes règles en matière de fiscalité lors des versements :
- Assurance vie : Les sommes investies ne sont pas déductibles du revenu imposable, mais elles bénéficient d’une fiscalité spécifique lors des rachats et en cas de transmission du capital.
- PER : Les versements réalisés sur un PER peuvent être déductibles du revenu imposable, dans la limite des plafonds légaux, et au libre choix du souscripteur. Cela permet de réduire immédiatement son impôt, ce qui peut être intéressant pour les contribuables fortement imposés.
Le choix entre ces deux contrats dépendra donc de la stratégie fiscale de l’épargnant : si l’objectif est de réduire immédiatement ses impôts, le PER peut être plus attractif. En revanche, si l’on privilégie la souplesse et la disponibilité du capital, l’assurance vie peut être plus adaptée.
Fiscalité à la sortie : avantage à l’assurance vie après 8 ans
La fiscalité lors de la sortie est également un critère clé à prendre en compte :
- Assurance vie : Après 8 années, les rachats bénéficient d’un abattement fiscal de 4 600 € pour une personne seule et de 9 200 € pour un couple. Au-delà, les gains sont taxés à 7,5 % jusqu’à 150 000 € de capital investi, puis à 12,8 % au-delà, en plus des prélèvements sociaux de 17,2 %.
- PER : À la retraite, la sortie en capital est soumise à l’impôt sur le revenu, tandis que les gains sont soumis aux prélèvements sociaux de 17,2 %. Si l’épargnant choisit une rente, celle-ci sera imposée selon le régime des rentes viagères à titre gratuit.
Transmission du capital : un cadre fiscal propre à l’assurance vie
En cas de décès, la transmission des contrats d’assurance vie et de PER suit des règles différentes :
- Assurance vie : Chaque bénéficiaire profite d’un abattement fiscal de 152 500 € sur les sommes reçues si les primes ont été versées avant 70 ans. Au-delà, une taxation de 20 % s’applique jusqu’à 700 000 €, puis 31,25 %. Pour les versements réalisés après 70 ans, un abattement global de 30 500 € est appliqué avant que les droits de succession ne s’appliquent.
- PER : Les sommes transmises aux bénéficiaires sont soumises aux droits de succession classiques.
Ainsi, l’assurance vie peut permettre d’optimiser sa fiscalité successorale.
Découvrez tout sur les inconvénients de l'assurance vie pour préparer sa retraite.
5. Stratégies de placement et optimisation de l’assurance vie pour la retraite
Diversification des supports : équilibre entre sécurité et performance
Un contrat d’assurance vie permet d’investir sur différents supports :
- Les fonds en euros : Ces placements sécurisés garantissent le capital net de frais de gestion et offrent un rendement stable, bien que les taux aient diminué ces dernières années. Ce choix est privilégié à l’approche de la retraite pour assurer une certaine stabilité des revenus.
- Les unités de compte (UC) : Ces supports investis en actions, obligations ou immobilier offrent un potentiel de gains plus élevé, mais présentent aussi un risque de perte. Ce type de placement est plus adapté aux épargnants qui ont un horizon de placement long et qui acceptent une certaine volatilité.
Gestion libre vs. gestion pilotée : quel choix faire ?
Deux types de gestion sont possibles dans un contrat d’assurance vie :
- Gestion libre : Le souscripteur choisit ses supports, répartit ses versements et réalise ses propres arbitrages. Cette option demande des connaissances en investissement et un suivi régulier des marchés financiers.
- Gestion pilotée : L’assureur ou une société de gestion prend en charge la répartition du capital, en fonction du profil de risque de l’épargnant et de l’horizon de retraite. Cette solution convient aux épargnants qui préfèrent déléguer la gestion de leur contrat.
Effectuer des versements réguliers pour lisser les risques
Plutôt que d’investir une grosse somme en une seule fois, il peut être judicieux d’effectuer des versements réguliers. Cette stratégie permet :
- De lisser les risques, en évitant d’investir tout son capital à un moment où les marchés ne sont pas favorables.
- D’optimiser la gestion de son contrat en s’adaptant régulièrement aux évolutions économiques.
Anticiper la fiscalité des rachats pour optimiser ses revenus à la retraite
L’assurance vie offre une fiscalité spécifique après 8 années de détention, grâce à un abattement fiscal sur les gains en cas de rachat, de 4 600 € par an pour une personne seule ou 9 200 € par an pour un couple.
Pour limiter l’impôt, il peut être intéressant de :
- Privilégier les rachats progressifs plutôt qu’un retrait massif qui pourrait entraîner une imposition plus élevée.
- Éviter les rachats avant 8 ans, lorsque la fiscalité est plus lourde.
- Considérer les retraits programmés, qui permettent de transformer le capital en revenus réguliers, tout en profitant à plusieurs reprises des abattements fiscaux disponibles.
Utiliser les arbitrages pour sécuriser et optimiser son capital
Les contrats d’assurance vie permettent d’effectuer des arbitrages, c’est-à-dire de modifier la répartition de son argent entre les fonds euros et les unités de compte.
- Arbitrages automatiques : Certains contrats permettent une gestion dynamique qui ajuste la répartition du capital en continu selon le niveau de risque défini.
- Arbitrages manuels : Le souscripteur peut transférer son capital d’un support à un autre en fonction de la conjoncture économique et de ses objectifs de placement.
À l’approche de la retraite, il est recommandé d’orienter progressivement ses placements vers des supports plus sûrs pour sécuriser son capital.
Optimiser son contrat en limitant les frais
Tous les contrats d’assurance vie n’ont pas les mêmes frais associés. Il est essentiel de comparer :
- Les frais d’entrée, qui peuvent réduire le capital réellement investi.
- Les frais de gestion, qui varient selon les supports choisis (généralement plus élevés sur les unités de compte que sur le fonds euros).
- Les frais d’arbitrage, qui peuvent impacter la rentabilité du placement en cas de changements fréquents de supports.
Un contrat avec des frais réduits permet d’améliorer la rentabilité du capital sur le long terme.
Grâce à sa flexibilité, sa fiscalité et son potentiel de placement sur différents supports, l’assurance vie est un outil puissant pour réaliser divers projets, dont la préparation de la retraite. Que vous souhaitiez constituer un capital, générer des revenus complémentaires ou transmettre votre patrimoine, ce contrat peut s’adapter à de multiples objectifs.