Baisse des taux des livrets : 5 erreurs d’allocation à éviter

Les taux des livrets réglementés ont récemment chuté : depuis le 1er août 2025, le Livret A est passé de 2,4 % à 1,7 %. Or, quand l’épargne « sécurisée » ne rapporte presque rien, les mauvaises allocations se paient cash. Voici donc cinq pièges fréquents à éviter — et comment, grâce à la diversité des options proposées par CORUM L’Épargne, reprendre la main sur votre argent.
Être en sur-trésorerie
Garder une « cagnotte liquide » sur vos livrets ou votre compte courant peut être rassurant : cela vous permet, en cas de besoin, d’accéder à votre argent immédiatement. Problème : quand les taux des livrets baissent, votre argent dort. Il reste disponible, mais il ne travaille pas pour vous. Autrement dit, vous laissez passer des occasions de faire mieux ailleurs.
Par exemple : si votre livret A rapporte 1,7 % et que les prix augmentent de 3 %, votre épargne perd du pouvoir d’achat. Ce n’est pas une perte visible sur votre relevé, mais petit à petit, ce que vous pouvez acheter avec cette somme diminue.
Donc : gardez l’essentiel pour les imprévus (3 à 6 mois de dépenses maximum). Au-delà, réfléchissez... Votre épargne mérite sans doute mieux.
Ne pas définir clairement son horizon d’épargne
Beaucoup se disent : « Je mets de côté, on verra bien plus tard ». Mais ce flou empêche souvent de choisir les bons supports. Un projet sur 12 mois ne justifiera pas les mêmes placements qu’une ambition à 10 ans.
- Pour un besoin d’argent dans moins de 2-3 ans, privilégiez la sécurité et la liquidité.
- Si vous le placez pour 5 à 10 ans, vous pouvez accepter un peu plus de variation et de risque pour viser un rendement supérieur.
- Si l’échéance est à 10 ans ou plus, vous pouvez vous permettre d’investir dans des choses moins liquides (moins disponible) et plus variables, car le temps joue en votre faveur.
En ne fixant pas d’horizon, les épargnants restent souvent sur des livrets « au cas où », alors que d’autres supports auraient pu être plus utiles et rémunérateurs. Moralité : posez-vous la question : « Quand aurai-je besoin de cet argent ? ». Une interrogation qui paraît simple mais qui peut pourtant tout changer.
Mettre 100 % en fonds euros
Le fonds euros (dans une assurance vie) est rassurant : le capital est garanti (hors frais de gestion), ce qui évite de « tout perdre ». Mais avec les taux qui baissent, il est aussi souvent moins rémunérateur.
Si vous placez toute votre épargne longue dans un support garanti, vous passez donc à côté d’un potentiel de performance supplémentaire. Autrement dit, la sécurité a un prix : celui d’un rendement souvent limité.
Donc : avoir une part « sécurité » (fonds euros) reste utile, mais prévoir une part « rendement » (via d’autres supports) peut faire la différence. Voilà pourquoi la diversification est vivement préconisée.
Être 100 % France
Diversifier géographiquement, c’est éviter de mettre tous ses œufs dans le même panier. Si votre épargne dépend uniquement de la France, elle est forcément plus vulnérable aux aléas français.
En ouvrant un peu votre horizon vers l’Europe, voire au-delà, vous augmentez vos chances de saisir des rendements différents, dans des marchés qui n’ont pas les mêmes dynamiques.
Croire qu’il existe un moment parfait pour investir
Attendre « le bon moment » pour investir peut sembler judicieux. En réalité, cette stratégie s’avère souvent contre-productive. Les marchés évoluent constamment : vouloir anticiper leurs variations avec précision revient à parier sur l’imprévisible.
Résultat : à force d’attendre une hypothétique baisse ou remontée, votre épargne reste inactive. Or, pendant ce temps, d’autres placements peuvent déjà générer de la performance.
Une approche plus pertinente consiste à établir un plan d’investissement progressif : investir sur la durée, plutôt que d’attendre le moment idéal. Cela permet de lisser les points d’entrée, de réduire le risque lié au hasard et de rester fidèle à votre objectif, sans céder à l’émotion.
Dans un contexte où les taux des livrets repartent à la baisse, la clé n’est plus de chercher le placement miracle, mais plutôt de combiner intelligemment plusieurs solutions. Telle est précisément l’approche de CORUM L’Épargne : proposer une diversité de produits complémentaires, capables de répondre à différents objectifs — liquidité, rendement, sécurité, diversification…
De plus, CORUM L’Épargne met aussi à disposition des formules préconçues, pensées pour différents profils et horizons de placement. Une façon plus simple d’accéder à une stratégie construite, tout en gardant la main sur ses préférences financières.
Les produits commercialisés par CORUM L'Épargne sont des investissements long terme qui n’offrent aucune garantie de rendement ou de performance et présentent un risque de perte en capital et de liquidité. Les revenus ne sont pas garantis et dépendront de l’évolution du marché immobilier, financier et du cours des devises. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.
Par
Faustine RIOT