Taxe foncière 2025 : une hausse confirmée mais de fortes disparités selon les communes

Pour 2025, la facture de la taxe foncière est bien annoncée à la hausse. En effet, la mécanique imposée par l’État implique un minimum de revalorisation, auquel s’ajoutent les décisions des collectivités locales. Résultat : deux propriétaires dans deux villes différentes pourraient ne pas vivre la même expérience. Focus sur les véritables moteurs de cette hausse, les écarts déjà repérés, et les éventuelles autres pistes que pourraient envisager les épargnants.
Pourquoi la taxe foncière augmente-t-elle ?
Chaque bien immobilier dont vous êtes propriétaire est imposé selon sa valeur locative cadastrale, c’est-à-dire selon la somme que le bien « pourrait » rapporter s’il était loué. C’est ainsi qu’est fixée la taxe foncière.
Or, en 2025, cette taxe subit une revalorisation nationale de +1,7 %, indexée sur l’inflation. (BFMTV, 25/08/2025) Autrement dit : même si votre mairie ne touche pas au taux d’imposition de la commune, vous ne pouvez pas échapper à cette hausse mécanique.
Mais ça ne s’arrête pas là : la commune (et potentiellement l’intercommunalité) dispose elle aussi du pouvoir de fixer ou de modifier les taux d’imposition locaux. Ces derniers viennent ainsi se cumuler à la hausse automatique.
La pente ascendante se fait donc en deux temps : l’ajustement national puis les décisions locales.
Pourquoi les écarts peuvent-ils être importants ?
Le jeu local des taux
Certaines communes décident de stabiliser ou même de baisser leur taux, atténuant ainsi l’effet de la hausse automatique. D’autres, en revanche, voient leurs finances locales tendues et optent pour un relèvement des taux votés, ce qui fait grimper la facture bien au-delà de +1,7 %. Selon Empruntis (12/09/2025) 4 386 communes, soit près de 13 % du territoire, ont voté une majoration supplémentaire.
Des exemples concrets
Selon La Dépêche (26/08/2025), « dans certaines communes, comme Pontivy (Morbihan) ou Saint-Étienne (Loire), les maires décident d’augmenter en plus le taux d’imposition local pour moderniser la ville, financer un espace vert ou une structure de santé ».
Et les exemples de ce type ne manquent pas (TF1 Info, 14/10/2025) :
- La Roche-sur-Yon (Vendée) : « La taxe foncière y a grimpé de +8,5 % en 2025 »
- Cholet (Maine-et-Loire) : +4,8 % en 2025
- Arras (Pas-de-Calais) : +3,3 % en 2025
- Cannes (Alpes-Maritimes) : L’une des rares grandes villes à baisser la note, avec -1,7 % en 2025.
Ce que ça veut dire pour votre budget
Prenez un bien pour lequel vous payiez 1 000 € en 2024 :
- Avec juste la revalorisation nationale à +1,7 %, la facture monte à ~1 017 € en 2025.
- Mais si le taux local est relevé de 3 % en plus, vous pourriez payer ~1 047 €.
Comment évaluer votre situation personnelle ?
- Consultez le site des impôts ou votre avis d’imposition : la date limite de paiement est fixée au 15 octobre pour les paiements traditionnels et au 20 octobre pour les paiements en ligne.
- Vérifiez si votre commune a voté une hausse du taux d’imposition de la taxe foncière : certaines le font dans un souci d’équilibrage budgétaire, d’autres choisissent la modération, surtout en période pré-électorale.
- Anticipez dans votre budget un montant au-dessus de celui de l’an passé, surtout si vous payiez déjà une somme élevée ou si votre commune a des besoins renforcés (investissements, dotations en baisse…).
Pourquoi une autre approche de l’immobilier peut intéresser l’épargnant ?
Acheter un bien en direct implique que vous supportiez seul ce genre d’aléas : hausse de la taxe foncière, variation du taux local, coûts d’entretien, et éventuellement vacance locative, ce qui peut d’autant plus être un problème s’il s’agit d’un investissement locatif.
À l’inverse, opter pour une mutualisation de ces aléas via une SCPI permet de limiter l’exposition à ces effets locaux.
C’est un fait : la mutualisation des risques permet de limiter l’impact des aléas du marché immobilier.
Concrètement, en investissant en SCPI :
- Vous détenez des parts dans un parc diversifié de biens immobiliers, combinant plusieurs secteurs d’activité, mais aussi répartis sur plusieurs zones géographiques.
- Vous n’êtes donc pas tributaire du taux unique voté par une seule commune.
- Et en plus, la gestion est déléguée (en contrepartie de frais de gestion) : tout est pris en charge par la société de gestion.
Vous investissez donc dans l’immobilier, mais avec une structure adaptée à l’épargnant qui ne souhaite pas subir seul tous les effets de la fiscalité locale.
En 2025, de manière générale, la taxe foncière augmente de façon certaine au niveau national (+1,7 %) mais, selon votre lieu de résidence, cette hausse peut être plus ou moins significative. Les disparités entre communes sont bien réelles. Pour qui souhaite investir avec davantage de sérénité face à ces aléas, la voie de la SCPI mérite donc d’être explorée.
Acheter des parts de SCPI est un investissement immobilier. Comme tout placement immobilier, il s’agit d’un investissement long terme dont la liquidité est limitée. Nous vous recommandons une durée de placement de 10 ans. Ce placement comporte des risques, il existe tout d’abord un risque de perte en capital. De plus, les revenus ne sont pas garantis et dépendront de l’évolution du marché immobilier et du cours des devises. Nous précisons que CORUM Asset Management ne garantit pas le rachat de vos parts. Enfin, comme pour tout placement, les performances passées ne préjugent pas des performances futures.
Par
Faustine RIOT