L’intérêt est l’une des plus anciennes formes de rémunération financière. Preuve de son existence immémoriale, on retrouve son évocation dans le Code de Hammurabi, l’un des plus vieux textes juridiques du monde.
Son objectif est de rémunérer un prêteur (créancier) en échange d’un emprunt (dette ou prêt) durant une période déterminée (échéance). Généralement, cette rémunération est calculée par application d’un taux proportionnel au capital dont il est question.
L’intérêt joue un rôle extrêmement important, puisqu’une bonne partie du système financier moderne repose sur cette mécanique primordiale.
Dans le cadre d’une assurance vie monosupport, la souscription de fonds euros (principalement investis en obligations d’État, à 80% en moyenne) conduit l’épargnant à bénéficier d’intérêts. Ces intérêts sont la forme de rémunération de cette dette et correspondent à un pourcentage de la somme placée. Pour les contrats d’assurance vie multisupports en unités de compte, c’est également le cas si une des unités de compte est un fonds obligataire. C’est ce que propose notamment CORUM Life.
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Comment ce taux d’intérêt est-il déterminé ?
Un taux d’intérêt est déterminé d’après une logique assez simple. Traditionnellement, plus le risque d’un projet d’emprunt est avéré, plus la prime pour couvrir le prêteur augmente, et vice versa.
On dit que le taux d’intérêt est proportionnel au risque de crédit. Le risque d’un crédit étant principalement celui du défaut de paiement, c’est-à-dire le non-remboursement d’un emprunt. Dans le cas de créances d’entreprises ou d’États, la notation de crédits par des instituts financiers spécialisés permet de déterminer la juste prime de ce risque.
Le taux d’intérêt dans une assurance vie
Dans l’assurance vie, moins le placement obligataire est risqué, moins le taux d’intérêt est élevé (moins le rendement potentiel est élevé). Les fonds euros constitutifs d’une assurance vie sont investis dans des obligations jugées sans risques, c’est la raison pour laquelle ils sont garantis mais qu’en contrepartie les perspectives de performance sont moins élevées.
Au sein d’une assurance- vie, certains assureurs appellent “intérêt” tout bénéfice financier tiré du capital investi.
Il devient donc synonyme de plus-value et ne se limite pas seulement à exprimer la rémunération d’un créancier. Les intérêts générés par le placement sont donc à dissocier des sommes totales versées. En cas de rachat de contrat, ils sont soumis à une fiscalité particulière.
Intérêt simple
Le taux d’intérêt simple est la forme d’intérêt la plus connue. Il s’agit d'intérêt postcomptés (dû à la fin de la période). Il consiste à appliquer, pendant une période donnée et sur un capital constant, un taux d’intérêt constant dont le pourcentage ne varie pas.
Les obligations ou fonds obligataires qui représentent une catégorie d’unités de compte dans les contrats d’assurance vie multi-supports sont des "emprunts in fine" avec des intérêts courants tout du long de l’investissement dans les entreprises financées.
Intérêt composé
L’intérêt composé vise à appliquer un taux d’intérêt fixe ou variable à un capital selon un échéancier précis. S'il est recapitalisé, il peut à son tour générer des intérêts et ainsi de suite.
Ainsi pour doubler en 10 ans la valeur d’un investissement dont on réinvestit le rendement annuel net tous les ans sur le capital de l’année précédente, il n’est pas nécessaire d’avoir un rendement annuel net de 10 %. Mais d’à peu près 7,.2 %.
Il faut noter qu’en cas de rendement négatif, les intérêts composés ont le même effet, mais à l’inverse, et peuvent entraîner des pertes en capital.
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